pharamen

Il semble que l’hiver soit terminé. Il fait beau soleil et on prévoit une température élevée. Je voulais aller travailler sur le phare la semaine prochaine mais on prévoit de la pluie. Alors je précipite mon voyage et je quitte ce matin après avoir rempli toute qu’une journée hier. On m’a autorisé à donner du plasma, ce que j’ai fait après le dîner. Ensuite je vais chercher des matériaux chez Canac et voilà que mon auto émet de la fumée et une senteur de brûlé. Je constate que l’alternateur est en train de griller. Je retourne à la maison en passant par Maxi, la pharmacie et le magasin de pièces d’automobile. À la maison, je fais le changement de l’alternateur dans la cour parce que mon garage est transformé en atelier de bois. Un cordonnier mal chaussé, c’est ça. Je prépare mes bagages et me voilà  sur la route ce matin. Arrivé au bateau, la température est très différente. C’est le brouillard total et il fait plutôt froid.

Brouillard et froid

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Après le dîner avec Jean-Luc, je prépare la scie à onglets et je retire la barrière qui empêchait l’accès au toit du phare. Je visse un œillet au centre de la vigie et je prépare mon harnais de sécurité. GGJ arrive avec le bois traité que j’ai commandé ce matin et je suis prêt à commencer la construction du garde-corps.

J’ai conçu le garde-corps de façon à faire les 8 sections de l’octogone de la vigie de façon identique sauf pour celui où aboutit l’escalier. Chaque section comporte la même structure et les mêmes balustres espacés des 4 pouces réglementaires.

Je coupe les 2 x 6 et les 2 x 4 aux dimensions définies sur les plans. Ensuite, je fais l’assemblage du cadre de chaque section sauf une (celle de l’escalier).

Maintenant, je fais ma session de gymnastique. Je monte les cadres un par un jusqu’au toit du phare.

L'inspecteur et son chien

Le constructeur et le chien de l'inspecteur

Ma journée est terminée et avant de prendre une douche, je vais jaser avec les messieurs Lajoie qui coupent les bouleaux sur le bord du chemin. Il faut dire que de gros travaux reconstruction  de la rive sont présentement en cours. Avant que les grosses pelles mécaniques ne viennent déblayer le terrain, les bouleaux sont coupés pour en faire du bois de chauffage. Notre décor sera modifié sévèrement.

Pas de pitié, il faut abattre ces arbres

Après le souper, Jean-Luc s’intéresse à l’informatique et réussit à améliorer sa maitrise de son nouvel ordinateur.

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C’est encore frisquet ce matin et le ciel est nuageux. Après la routine du déjeuner, je mets mon harnais et je commence à poser les structures du garde-corps. C’est assez facile sauf qu’il faut descendre et monter plusieurs fois pour aller faire le plein de vis, le plein de batteries de viscieuse, couper un bout de bois, etc.

Une première section en place

En plus, il a fallu aller chez GGJ pour acheter deux madriers au prix du Grand Marnier. C’est Simon-Mathieu qui m’a partagé la blague.

                                         Deux madriers pour le prix d'un Grand Marnier

À midi j’ai terminé le travail. Comme il n’y avait pas de 2 x 4 de 12 pieds chez GGJ, je suspend le travail et je couperai les balustres chez moi et je reviendrai les poser.

Garde-corps avec pas de balustres

Un autre coup d'oeil

Pendant le dîner, je fais l’installation de Microsoft Office sur le nouvel ordinateur de Jean-Luc. Ensuite, je lui installe le diaporama qui fera défiler les photos de la construction de la maison et du phare. Il est bien content.

Je retourne travailler au phare. J’installe le nouveau rideau de douche qui a la dimension normale à la grandeur de que je suis. Ensuite je pose et peinture l’octogone de finition de la lumière au-dessus du futur évier. En même temps, je pose le gradateur pour remplacer celui que j’ai fait griller par accident et j’en pose un autre pour la lumière de la chambre.

Plus joli, n'est-ce-pas?

Pour finir l’après-midi, je travaille avec Jean-Luc pour faire le remblaiement de la base du phare. Ainsi, il pourra y faire pousser des fleurs ou autres végétal.

Travaux de remblaiement et le bois pourrira

La journée se termine par un souper délicieux et arrosé de Trapiche. Avant de gagner son lit, on fait une séance d’informatique.

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Il vente et c’est frais. Le soleil se lève dans toute sa beauté. Je déjeune et ramasse mes affaires. J’aide Jean-Luc à remonter la clôture de cèdre et je prends le bateau de 11 heures.

Un rayon de soleil?

Nouvelle vue sur le fleuve