pharamen

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2019-07-22-Le phare-L’Isoclad

J’ai passé la fin de semaine au Saguenay. J’en ai profité pour tondre le gazon, aller au cinéma avec ma douce amoureuse, recevoir à souper, être reçu à dîner et régler de petits détails techniques.

J’arrive à l’Île juste à temps pour le dîner. BMR a déjà livré les matériaux pour la suite du mandat. Je discute avec Jean-Luc d’un problème de règlements municipaux et après le dîner, je porte mon harnais de sécurité pour aller refixer la membrane de polyéthylène du toit qui est partie, en partie, à cause du vent très fort de la fin de semaine. Cette fois, je pose des florences sur le pourtour du toit pour rendre le tout plus solide.

 

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Un maudit règlement à observer

 

 

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Inquiète toi pas, ça va tenir

 

Je discute encore une fois avec Jean-Luc du choix de couleur pour le revêtement du phare. Je pense que ce n’est pas fini. Je pars en vélo vers la pointe d’en bas et je prends des photos des installations de camping sur différents terrains. Que la vie est belle. Je reviens par le chemin de la traverse et j’entre dans la cour. Jean-Luc est assis bien tranquille en train de dessiner, la chienne dormant à ses pieds. Ils ne m’entendent pas arriver en vélo. J’en profite pour toucher l’épaule de Jean-Luc en passant. Un cri se fait entendre, les crayons Prismacolor foutent le camp dans les airs, la chienne lâche un gros wouf et je m’éloigne en riant.

 

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Mes beaux crayons Prismacolor

 

Je raconte ma randonnée et nous nous installons pour souper. 

 

2019-07-23-mardi-jour 26

 

Il fait beau mais nuageux. C’est une belle journée pour travailler : pas trop chaud. Je mesure et coupe l’aspénite qui va au-dessus des fenêtres du plancher-3. Comment faire pour aller visser ces panneaux à cet endroit. Jean-Luc a proposé de placer des malendriers qui sortiraient par la fenêtre et qui serviraient d’échafaud. C’est une bonne idée mais c’est beaucoup de manipulation. Je pense à poser mes supports de métal et des madriers comme j’ai fait pour la partie inférieure. Finalement, rendu en haut, je sors carrément par la fenêtre et me tiens sur le rebord.

 

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J'ai fait essayer quelqu'un avant de m'aventurer

 

J’attache mon harnais à la structure et par quelques contorsions, je finis par visser partout. J’ai sept côtés à faire, le huitième est en attente de la porte. À midi, tout l’apénite est posé. Cette grosse étape est terminée.

 

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Grosse étape de faite

 

Après le dîner, je coupe les morceaux de 2 x 6 qui font la structure du haut des fenêtres. En effet, je travaille à l’envers. Il faut faire la structure en premier et le recouvrement après. Pour la partie du haut, j’ai inversé. Ça allait beaucoup mieux.

 

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Beaucoup à l'endroit et un peu à l'envers

 

Le temps est à la pluie. Je recouvre les ouvertures de fenêtres avec du polythène. Comme ça, la pluie devrait rester à l’extérieur. Jean-Luc coupe les morceaux de polythène et moi je les agrafe. Espérons que le vent ne viendra pas tout arracher.

 

Avant le souper, Jean-Luc veut faire un tour de machine pour voir les couleurs des maisons. Pourra-t-il fermer les yeux pour la nuit?

 

Je n’ai pas parlé des repas de la journée. Ce midi, chop souwi et ce soir chop de porc.

 

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Ça va très bien à shop

 

2019-07-24-mercredi-jour 26

 

Ce matin je flâne un peu trop au déjeuner. Je prends ça relax. Mais rendu dehors, je suis motivé. Je commence l’Isoclad. L’isoclad est un isolant rigide de 1 pouce d’épaisseur que je pose sur la surface d’aspénite. Il a deux fonctions : le premier est évidemment d’isoler un peu plus le bâtiment et le deuxième est de servir de coupe-vent. C’est du styro-mousse recouvert d’une membrane qui laisse passer l’air humide de la bâtisse vers l’extérieur mais qui empêche la pluie de pénétrer. Tous les joints doivent être scellés avec du ruban rouge. Ainsi, il n’y aura pas d’infiltration d’air.

 

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L'Isoclad BMR, c'est plus que bon

 

Je travaille lentement et je coupe à angle avec le couteau. Je monte dans l’échelle et en redescends souvent, très souvent.

 

En après-midi, il y a une panne de courant. Jean-Luc me dit que je devrais arrêter. Mais non, voyons, je ne me sers d’aucun outil électrique sauf la visseuse qui fonctionne à batterie et j’utilise un couteau pour couper les feuilles d’Isoclad. Bon d’accord, il faut couper des florences, mais l’égoïne est un outil dont je sais encore me servir.

 

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C'est pepére Nolet qui m'a montré

 

Mais à 15h30, j’arrête et je vais faire un tour de l’Île en vélo. J’arrête chez BMR, mais c’est fermé à cause de la panne de courant. J’ai trouvé la cause cependant. Une maison voisine de la maison croche est en feu. Les pompiers achèvent de l’arroser. Une vieille maison en ruine.

 

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L'image est moins triste que la vraie

 

Ce soir, un bon souper de spaghetti agrémenté de fèves et carottes bouillies. C’était excellent. J’ai offert la tarte aux framboises.

 

2019-07-25-jeudi

 

La journée est pareille à celle d’hier, sauf que je dois arrêter mon travail vers 10 h pour régler un dossier de règlement municipal et dans l’après-midi, je vais accueillir de la visite d’amis qui sont arrivés par bateau. Le travail doit attendre et je mets la priorité sur le social. Cette journée ne compte pas pour du travail. Nous soupons en compagnie de la visite et la soirée est très agréable.

 

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À l'Ïle, on mange des pâtés croches

 

2019-07-28-vendredi

 

Je ne compte pas cette journée pour du travail non plus. Je ne fais que placer quelques morceaux de florence pour bien maintenir l’isoclad contre le vent.

 

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La chambre à coucher, mon amoureuse va être contente

 

Après le dîner, Gisèle et Rénald arrivent et plus tard, Hélène qui commence ses vacances. Ainsi je ferme le chantier pour un petit bout.

 

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Non, pas la madame de la CNESST, c'est moi qui le ferme

 

2019-08-06-mardi-jour 27

 

Après plus d’une semaine, j’ai hâte de travailler sur mon phare. Hélène, me donne congé et retourne à Terres-Rompues seule. Elle pourra profiter de sa solitude pour faire ce qu’elle aime faire seule avec elle-même. Moi, je pose de l’Isoclad au troisième étage et je termine la journée en posant des florences partout. Ainsi, l’isolant ne se sauvera pas.

 

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C'est du solide et ce sera chaud

 

2019-08-07-mercredi-jour 28

 

C’est drôle, mais je reprends ma routine. Lever tôt, déjeuner, journaux et au chantier. Il me reste à poser l’Isoclad juste sous le toit. Je dois m’attacher et sortir par les fenêtres. Je me tiens debout sur le rebord de la fenêtre et je travaille en me tenant après mes outils. Mon harnais est attaché à l’échafaud. Si je tombe, l’échafaud ne devrait pas sortir par la fenêtre et je serai suspendu sur le mur.

 

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Il ne faut pas que l'échafaud sorte par la fenêtre, j'ai dit

 

Jean-Luc ne veut pas trop regarder. Il dit qu’il se croit à une représentation du Cirque du Soleil. Mais il est bienveillant, sans jamais trop s’absenter afin de réagir en cas de problème. À midi j’ai presque tout terminé. Il ne me reste qu’à agrafer le polythène dans les fenêtres. Le phare est maintenant protégé de la pluie.

 

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C'est là où nous en sommes

 

Je dîne avec Jean-Luc et ramasse mes affaires. Je pars pour Terres-Rompues jusqu’à lundi.

 

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Bonjour le continent, je ne suis pas incontinent



10/08/2019
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