2018-10-01-Le phare-L'excavation
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Le trio fraternel s'est donné rendez-vous sur l'Isle-aux-Coudres pour le début des travaux. Je quitte Terres-Rompues vers 7:00 et Côme quitte St-Alexis un peu plus tôt. Après une pause chez un de mes amis à Baie St-Paul, j'arrive au traversier pour le bateau de 10:30. Côme se trouve sur le même bateau et nous faisons une belle traversée sous un décor d'automne magnifique.
Fuir la côte pour se rendre sur notre Île
Nous arrivons chez le vieux frère qui brille par son absence. Qu'importe, nous transportons notre bagage dans la chaumière et changeons immédiatement de vêtements pour attaquer la grosse besogne. Côme s'occupe de son poulailler et moi de mon phare.
Nous sommes freinés par le retour de l'habitant qu'il nous fait plaisir d'accueillir chez lui.
Le but principal de notre visite à l'Isle-aux-Coudres est la construction du phare. Alors laissons le poulailler dans les faits divers.
Pour moi, votre poulailler, c'est secondaire
La première chose à faire pour moi est de ramper sous la maison pour aller percer un trou dans le mur de la salle de bain sous le plancher qui servira de référence pour les mesures à faire pour localiser précisément l'emplacement du phare. Cela étant fait, l'heure du dîner est arrivée: nous mangeons une délicieuse salade avec une lasagne que Jean-Luc nous a préparée.
J'apporte le plan qui donne les dimensions à respecter pour délimiter la zone d'excavation. Côme est là pour m'aider et valider 4 fois plutôt qu'une les mesures pour placer les piquets. Tout de suite après, je téléphone à Gilles Perron, l'entrepreneur en excavation. Il me dit qu'il peut venir aussitôt car il a déjà une pelle mécanique sur un camion et qu'il est disponible. Bravo, quelques temps après, la machine est arrivée.
C'est à peu près là que le sol doit être excavé
Un peu extravagant comme artillerie mais c'était disponible
L'excavation se fait en deux temps trois mouvements; Gilles Perron manipule la pelle avec doigté et moi je m'occupe de vérifier le niveau de profondeur. Il faut 26 1/2 pouces sous le trou de référence. C'est ce qui permettra d'avoir un vide sanitaire sous le phare. Après l'excavation, nous avons un tas de terres et couennes de pelouse et un tas de gravier.
La première pelletée de terre. Pas de politiciens car journée d'élection.
Le travail avance plutôt vite
Ah non, s'écrie Jean-Luc, mes tomates !
Je vérifie la profondeur: ok 26 1/2 pouces
Et voilà, l'excavation est terminée
Le travail est commencé et nous enchaînons par la position précise des pieux qui seront vissés dans le terrain. Côme et moi mesurons précisément l'emplacement des pieux et 9 piquets sont plantés aux endroits où ils seront enfoncés.
Travail de précision ici pour déterminer la position exacte des pieux
Jean-Luc se tient au-dessus du futur neuvième pieux
C'est le centre du phare
J'appelle monsieur Gaudreault de Technopieux, à tout hasard pour savoir s'il est disponible pour le travail mais il me dit qu'il n'a pas reçu les pieux encore et qu'ils devraient rentrer jeudi prochain. Alors le travail reste au programme dans la semaine du 15 comme il en avait été convenu.
Nous prenons une pause soleil et avant le souper, je m'occupe de faire fonctionner la télévision intelligente avec clavier et souris. Parfait, tout fonctionne.
Après la douche et l'apéro, un petit souper sans façon nous est servi: gigot d'agneau et gratin dauphinois. Il y a une saveur de St-Alexis dans ce repas et nous remercions la madame de la CSST.
Côme décide de veiller très tard, ce soir, car c'est soir d'élection. À 20:20, il apprend qu'il a perdu ses élections et sombre dans les bras de Morphée.
2018-10-02-mardi
La première étape de la construction du phare est terminée et la journée ne sera pas comptabilisée pour le phare. Nous assistons à un merveilleux lever de soleil. Le déjeuner est copieux. Côme continue le travail sur son poulailler et moi je vaque à différentes tâches, comme l'entretien du système d'eau et du puits.
Nous transportons du gravier et des couenne jusqu'au poulailler afin de faire le terrassement final. C'est un dur labeur qui se fait dans la joie de vivre et la température frisquette.
Dure besogne mais on se garde jeune
La joie de vivre
Petite bataille amicale avec l'enfant de Chine
Après la douche et l'apéro, je m'occupe de faire griller de généreuses côtelettes de porc pour le souper. Jean-Luc s'occupe des à-côté et nous sert une salade mixte de trois feuilles de laitue et d'une mini tomate coupée en trois, le tout servi avec une avalanche de 7 à 8 pois verts pour nous tous.
Ce sera bon, j'en suis convaincu
Bon, ok, y'en a plus que 8
Une autre discussion philosophique se tient entre les deux moins jeunes frères et à 20:00, tout comme le Titanic, Côme sombre dans les abîmes du sommeil.
Demain, je retourne à Terres-Rompues.
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