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2020-11-22-La grande histoire-Appendice K-Délisca et son piano

Cette histoire est basée sur des faits réels.

 

C’est le début de l’été à Baie St-Paul. Le fond de l’air est encore froid mais le soleil annonce de beaux jours. Madame Boivin est arrivée tôt le matin dans cette jolie maison d’été sur le bord de la grève. Elle se plait à dire qu’elle va préparer le château.

 

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Une descendante de madame Boivin

 

 

En regardant par les grandes fenêtres du solarium, elle aperçoit le fleuve St-Laurent et un peu plus loin, cette terre si convoitée : l’Isle-aux-Coudres. Comme par les années passées, madame Boivin vient faire le ménage et préparer la maison pour leurs riches propriétaires. La famille Vanderbilt vit à New-York, aux États-Unis. Cornelius Vanderbilt est un riche américain dont la descendance provient des Pays-Bas. Grâce à ses lucratives activités dans le monde maritime et ferroviaire, il est devenu l’homme le plus riche du monde. À tous les ans, depuis maintenant une décennie, il emmène sa famille vivre les mois d’été à Baie-Saint-Paul pour profiter de l’air pur et salin de la région. Son unique fille, Ethelinda, âgée de quinze ans est malade depuis quelques années. On ne connait pas cette maladie. Elle a une toux persistante et crache souvent du sang. Elle est faible, sans appétit et toujours fatiguée. Elle a de la difficulté à respirer. Comparé à New-York, l’air pur de Charlevoix lui fait le plus grand bien et les séjours à Baie-Saint-Paul semblent lui redonner vie.

 

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Monsieur Cornelius Vanderbilt

 

 

Le bateau à vapeur, le SS Vanderbilt, arrive en plein dimanche, en fin de journée. Il mouille l’ancre dans la baie non loin de l’embouchure de la rivière du Goufre. De grosses chaloupes à rames font la navette entre le bateau et la grève pour débarquer les riches touristes américains. En ce temps-là, au milieu du dix-neuvième siècle, il n’y a pas encore de quai pour faire accoster les bateaux. La riche famille monte à bord de la calèche qui l’emmène directement à sa maison. Madame Boivin les accueille avec toute sa joie de vivre et une bonne soupe aux légumes. Non, ce n’est pas elle qui fait les repas de ces riches américains mais la soupe aux légumes de madame Boivin est un incontournable pour l’accueil annuel. Avec ses quelques mots anglais et son fort accent, madame Boivin a su charmer les Vanderbilt. À tous les jours pendant l’été, elle revient faire le ménage.

 

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Le SS Vanderbilt, un peu extravagant comme bateau

 

 

Euphrosine (c’est madame Boivin) s’attriste de voir Ethelinda si faible. Dans sa condition, elle est très solitaire. Elle se demande bien si la compagnie de sa propre fille ne pourrait pas la rendre plus joyeuse. Elle en parle aux parents par l’entremise du majordome qui agit comme interprète. Monsieur et madame Vanderbilt trouvent l’idée très intéressante et jugent que cela lui fera le plus grand bien, d’autant plus que les deux filles ont le même âge.

 

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Madame Euphrosine Boivin

 

 

Le lendemain, Justine accompagne sa mère et fait connaissance avec la malade. Déjà un sourire vient égayer le visage d’Ethelinda. La communication est difficile, qu’importe, déjà des mots anglais entre dans le vocabulaire de Justine et des mots français dans celui d’Éthelinda. Même si elles ne se voient pas à tous les jours, les liens d’amitié se tissent entre les deux jeunes filles. On les voit souvent sur la plage en train de rigoler.

 

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Ethelinda et Justine

 

C’est au début de juillet que la Marie-Louise s’échoua à Baie St-Paul. Non, ce n’est pas une catastrophe, c’est ce qu’il y a de plus normal. La Marie-Louise est une goélette, à voiles évidemment, construite à Les Éboulements-en-Bas qu’on appelle maintenant Saint-Joseph-de-la-Rive. Elle est à fond plat, une invention des gens du pays, donc mieux adaptée aux échouages obligés en raison des marées. Une fois la goélette bien échouée et bien horizontale, des chariots tirés par des chevaux dans la boue viennent se coller au flanc de la Marie-Louise. On transborde toute sorte de marchandise.

 

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La Marie-Louise en approche.

 

 

La plus importante est cette grosse caisse en bois provenant de Québec. Il n’y a pas d’adresse de livraison mais simplement un nom écrit en grosses lettres : Vanderbilt. C’est suffisant pour que le précieux colis soit acheminé à la maison des riches propriétaires. Ethelinda et son inséparable amie Justine suivent la grosse caisse jusque dans le salon. Elles sont vraiment excitées et se demandent bien ce que renferme cette boite. Les parents d’Ethelinda lui annoncent que c’est un cadeau qui lui est destiné. Deux hommes s’affairent à démonter la caisse pour finalement  laisser apparaître un piano. Les deux filles sont émerveillées. Elles s’approchent aussitôt du piano, ouvrent le couvercle du clavier et Ethelinda, de sa main frêle, appuie quelques touches. Le son cristallin enveloppé dans les parois de bois franc vient toucher sa sensibilité. Émue, elle laisse couler une larme.

 

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Il est beau ce piano

 

Pendant le reste de la saison, les deux amies sont inséparables. Malgré leurs langues différentes, elles communiquent parfaitement par les signes, les regards, les silences. Elles parcourent les terres environnantes et la grève le long du fleuve. Elles finissent toujours par se rejoindre au piano et alors elles communiquent vraiment.

 

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Communication musicale

 

 

La respiration d’Ethelinda semble décliner. Elle passe beaucoup de temps à se reposer. Sa toux est toujours très triste à entendre. À la fin du mois d’août, les vacances prennent fin. Le bateau de monsieur Cornelius arrive par un après-midi ensoleillé. Après deux jours au mouillage, les chaloupes font la navette pour embarquer les touristes. Justine fait ses adieux à Ethelinda. Elle ne le sait pas mais ce sont de vrais adieux. Ces deux amies ne se verront plus jamais.

 

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Elles ne se reverront plus

 

 

Ethelinda est morte le jour de la fête de l’Immaculée Conception, celle de la Vierge Marie, exempte du péché originel. Peut-on y voir un signe? Les Vanderbilt ne reviendront plus jamais à Baie-Saint-Paul. La douleur de perdre leur enfant les ont prostrés dans leur demeure à New-York indéfiniment.

Justine a eu beaucoup de peine d’apprendre la mort de son amie d’été. La maison de la famille Vanderbilt est vendue le printemps suivant. Dans un geste de gratitude envers celle qui réussissait à faire sourire Ethelinda, monsieur Cornelius fit don du piano à Justine. On le transporta chez madame Boivin qui l’hébergea pendant une dizaine d’années.

 

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Jour de deuil

 

 

Les années passent et l’adolescente de quinze ans devient une jeune femme prête pour l’aventure et l’aventure, elle est au Saguenay. Depuis que la Société des vingt et un a commencé la colonisation, les colons ont besoin de plus en plus de services. Justement, Justine se dit qu’elle peut très bien devenir une maitresse d’école dans ce nouveau monde. Elle fait ses au revoir à madame Boivin, sa mère, et embarque sur un bateau qui l’emmène à Saint-Alexis où tous les arrangements sont fait pour son accueil. C’est un petit village situé dans le fond de la baie des Ha Ha, ce magnifique plan d’eau jouxtant la rivière Saguenay.

 

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Saint-Alexis de la Baie

 

 

Lorsqu’elle voit les parois escarpées du Fjord pour la première fois, elle exprime son émerveillement par des « Ha, comme c’est beau ». Elle le fera jusqu’à son arrivée au quai de Saint-Alexis. Elle est logée chez une famille aisée, les Maltais. Le père, François, fait partie des vint et un associés venus couper le bois et coloniser la région. Elle est fort bien accueillie et on ne tarde pas à lui montrer son lieu de travail : une jolie petite école en bois équarri. Au centre, il y a le poêle à bois et sur le mur derrière son bureau, il y a ce beau tableau noir. Elle est vraiment heureuse.

 

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 Une belle classe, Justine

 

Et les jours passent, et les mois passent et même les années passent. C’est une vie dure mais combien gratifiante. Tout est à faire, tout est à inventer. Le village ne cesse de grossir par l’arrivée d’autres colons et par les enfants qui viennent au monde. Justement, Justine qui approche les vingt-cinq ans commence à se sentir vieille fille et voudrait bien fonder une famille. Pourquoi pas avec Alexandre, le fils de François Maltais où elle loge depuis son arrivée. Elle sent bien qu’il la convoite mais il est tellement timide qu’elle doit elle-même faire les premiers pas. Et ce qui devait arriver arriva. Sans plus attendre, en plein hiver, le 8 février 1848 pour être exacte, Justine et Alexandre reçoivent la bénédiction nuptiale à l'église du village.

 

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Il était temps, Justine

 

Le nouveau couple continue de vivre dans la maison familiale, une belle maison située sur le bord de la Baie, près de la rivière Ha Ha. Tout près, il y a le quai d’où partent les cargaisons de bois de pin. Et c’est là aussi qu’on débarque, quelques années auparavant, d’une goélette en provenance de Baie Saint-Paul, une grosse caisse de bois. Il n’y a pas d’adresse de livraison mais simplement un nom écrit en grosses lettres : Alexandre Maltais. Vous le devinez, c’est le piano de Justine. Ce piano fait partie de la famille et il devait avoir sa place dans la maison.

 

 

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Dans quel bateau est le piano?

 

Devenu un important homme d'affaires dans la coupe du bois et la vente sur les marchés, Alexandre brasse de bonnes affaires avec monsieur Price. Ce dernier lui demande d'aller s'installer à Chicoutimi, au Bassin, afin de diriger le moulin à scie qui prend de plus en plus d'expansion. Il y déménage avec sa jeune épouse sans aucune hésitation. Le 25 février 1867, l’année même de la confédération alors que le pays devient un Dominion, un siècle avant l’exposition Universelle de Montréal, soit dit en passant, Alexandre achète de monsieur David Price, huit lots de terre situés à côté de la rivière Valin, dans le canton Tremblay, du côté nord de la rivière Saguenay.  C'est tout un domaine qui longe la rivière Valin. Alexandre et Justine y font construire maison et vont s'installer sur ces terres. À leur tour, lorsque leurs enfants se marient, ils vont naturellement s’installer sur ces lots. Ainsi le premier mariage est celui de Marguerite, vingt-deux ans, avec Épiphane Desmeules, mon arrière grand-père. Dix ans plus tard, c’est au tour de Luc, trente ans, avec Virginie Savard. Il n’y a pas eu beaucoup de mariage dans cette famille là et pas beaucoup de petits-enfants. Il faut croire que les Maltais avaient d'autres destinés que de se reproduire. D’ailleurs il ne faut compter que sur Luc pour fournir une descendance aux Maltais, Marguerite fournit la descendance aux Desmeules. Comme si c’était un signe avant sa mort, Justine offre son piano à Luc pour une certaine continuité des Maltais. Son père Alexandre n’a pas pu assister au mariage de Luc car il meurt peu de temps avant.

 

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Pauvre vieux, il ne se ressemble plus.

 

 

Luc et Virginie s’installent sur un autre lot au sud de chez Marguerite et Épiphane, sur des terres surplombant la rivière Saguenay et la rivière Valin. Tout près, on peut se rendre au Ruisseau Chaud. Étrange comme nom car l’eau est froide, je le sais. C’est un bel endroit pour y fonder une famille. Virginie, malgré son nom, porte maintenant un enfant. Malheureusement, il est mort-né et est inhumé, anonyme, le 25 juillet 1885 dans le cimetière de Sainte-Anne. Ce n’est que deux ans plus tard que Virginie met au monde une jolie petite fille qu’on prénomme Élisa. Et encore deux ans plus tard, Virginie accouche d’une petite fille, toute menue que l’on baptise, le lendemain 8 décembre 1889, du nom de Délisca. C'est elle, la grand-mère maternelle de Gilberte, Gisèle et Jean-Luc. La pauvre petite commence une vie difficile. Elle n’a que quatre ans lorsque sa maman meure.

 

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Ta vie sera difficile, petite Délisca

 

 

Les années passent sans qu’on se préoccupe de cette famille éprouvée. L’histoire se suspend et ce n’est que plusieurs années plus tard qu’un garçon du canton Harvey, situé juste de l’autre côté de la rivière Valin, vient tendre sa ligne au pied de la première chute pour y pêcher la truite. Avant de regagner ses pénates, il explore les environs et ne tarde pas à découvrir la belle de Valin. Non pas Élisa qui est allé vivre avec les Maltais de Saint-Alexis, mais Déliska qui vit avec son père. Elle travaille au jardin lorsqu’elle voit passer Ludger Tremblay, le pêcheur. Pendant le reste de l’été, il passe et repasse pour finalement entrer en conversation avec cette belle solitaire. Elle est plutôt introvertie. Sans trop avoir conscience des conséquences, on le devine, elle accepte le mariage avec Ludger. La célébration a lieu le 10 du 10, 1910. Elle a vingt ans.

 

Ludger vient s’établir dans la maison de Délisca, car le père Luc est vieillissant et décède quelques années plus tard.

 

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Ludger passe et repasse devant la maison.

La rivière Valin est au pied de la côte au fond.

 

 

Elle est une épouse dévouée et en bonne chrétienne, elle met au monde Antoinette, Roland, Henriette, Thérèse et Léontine. Lorsque sa petite Léontine meurt trois semaines seulement après sa naissance, Délisca sombre dans une grande dépression. Elle ne réussit pas à reprendre le dessus même si le contact avec ses enfants lui donne une certaine force de vivre.

 

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La dépression

 

 

Beaucoup plus tard, lorsque Thomas-Eugène et Joseph Doria, mon père, viennent courtiser Antoinette et Henriette, la maman de Gilberte, Gisèle et Jean-Luc, il est fréquent d’entendre le piano résonner des mêmes notes. Dans sa mélancolie, Délisca, absorbée dans ses rêves, jouait la même rengaine.

 

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Joseph Doria et Henriette

en pleine fréquentation.

 

Une autre tragédie vient anéantir la pauvre Délisca. Sa fille Henriette et son bébé de trois semaines meurent de la grippe espagnole. Cet événement lui fait revenir tous les souvenirs tragiques de sa propre histoire. Elle ne s’en remet pas et sombre dans une quasi folie. Le médecin propose de l’envoyer à Québec pour obtenir des meilleurs soins à l’Hôpital Saint-Michel Archange connue aujourd'hui sous le nom de Centre Robert-Giffard. Elle y est internée pendant quelques années avant sa mort le 18 août 1950.

 

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L'hôpital Saint Michel Archange

 

Une fois rapatriée, Délisca est exposée dans la maison familiale, sa maison, celle que nous, on appelle la maison à Roland. On la place près de la porte d’en avant, dans la grande pièce. Son piano est juste à côté. Il est fermé mais sur le lutrin on peut voir une feuille de musique. Si on s’approche, on peut lire ces mots :

«Chopin, Nocturne op.9 No.2”

 

 

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Délisca est morte à 60 ans

 

 

 

Les faits réels :

Les Vanderbilt : La famille Vanderbilt est une famille américaine qui a joué un rôle important dans l'histoire des États-Unis. Au milieu du dix-neuvième siècle, quand Cornelius Vanderbilt abandonne le secteur maritime, sa flotte compte plus de navires que l'US Navy. Grâce à son groupe ferroviaire, il possède à un moment donné, plus d'argent que le gouvernement américain.

 

Les touristes américains à Baie-Saint-Paul : Dans les années 1880, quelques familles américaines légendaires découvrent les plaisirs rustiques de La Malbaie. Les Tiffany, Vanderbilt, Sedgwick, Cabot et Fish, dont les noms retentissent dans les salles de bal les plus courues de New York, migrent vers Charlevoix à la belle saison.

 

Le quai à Bai-Saint-Paul : Les premiers bateaux à vapeur ont emmené des touristes dans Charlevoix vers 1830. Comme il n'y avait pas de quais, les passagers devaient quitter le navire au large et rejoindre la côte en chaloupe.

 

La maladie d’Ethélinda : C’est la tuberculose. Les symptômes de la tuberculose active sont les suivants : une toux persistante qui s’accompagne parfois de sang et de mucosité (liquide épais provenant des poumons ou des voies respiratoires) accompagnés de douleurs thoraciques, de faiblesse ou une fatigue, de perte de poids et de perte d’appétit. Les symptômes de la tuberculose touchent principalement les poumons et les voies respiratoires. Environ 90 % des personnes infectées par la tuberculose ne développent pas la maladie. C’est ce qu’on appelle une infection tuberculeuse latente. La maladie peut causer la mort si elle n’est pas traitée.

 

Le bateau à vapeur SS Vanderbilt : Cornelius Vanderbilt reçut une médaille d'or dugouvernement américain pour avoir fait don de son bateau à vapeur, le SS Vanderbilt, durant la guerre de Sécession, à la marine de l'Union. SS signifie Screw Steamer (bateau à vapeur à hélice) alors que PS signifie Paddle Ship (bateau à roue à aubes).

 

La goélette Marie-Louise : Les premières goélettes construites dans la région brisent l’isolement des populations de l’Isle-aux-Coudres, de Baie-Saint-Paul et des Éboulements. C’est en 1793 qu’on inscrit au Registre des navires une première goélette en provenance de Saint-Joseph-de-la-Rive, alors connu comme étant Les Éboulements-en-Bas. La Marie-Louise, faisant 46 tonneaux, a été construite par Jean-Baptiste Bonneau, un navigateur de l'endroit.

 

Le piano : Au Canada, le tout premier fabricant de pianos-forte, Friedrich Hund, un immigrant allemand, en commence la fabrication à Québec vers 1816.

 

La mort d’Ethelinda : elle meure le même jour que maman, soit un 8 décembre.

 

Le baptême de Délisca : c’est aussi le même jour que la mort de maman, soit un 8 décembre.

 

L’Hôpital Saint-Michel Archange : C’est l’hôpital où Délisca a été traitée avant sa mort. C’est le souvenir de Jean-Luc. Auparavant, il s’appelait l’Asile des Aliénés d’où l’expression « l’envoyer à l’asile ». 

 

Exposition du corps de Délisca : Jean-Luc se rappelle très bien l’endroit où sa grand-mère maternelle était exposée : juste à côté de la porte en avant dans la grande pièce dans la maison à Roland. C’était la première fois qu’il la voyait.

 

Chopin : Frédéric Chopin est mort de la tuberculose, comme Ethelinda. La musique de Chopin est très difficile à jouer. Cependant la pièce de Délisca, « Nocturne op.9 No.2 », est une des plus faciles à apprendre. Si vous voulez l’entendre, taper  ce lien : https://www.youtube.com/watch?v=9E6b3swbnWg

 

La maison à Roland: C'est là qu'elle a été exposée juste en avant près de la porte. C'est là qu'elle a vécu. Nous connaissons tous cette maison.

 

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La maison à Roland

 

 

 



24/11/2020
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