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2019-01-30-La Grande Histoire-Appendice A- La Renault Gordini 1962

Dans la grande histoire de notre famille, il y a de petites histoires. Voici celle de la Renault Gordini.

 

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C'en est une ça

 

Il était une fois, en Italie, un sorcier appelé Amedeo Gordini. Il pratiquait la sorcellerie sur des moteurs et des automobiles. Amedeo était fasciné par la mécanique mais aussi par la France, le pays voisin. Alors qu'il travaille pour la compagnie italienne Fiat, il réussit à se faire transférer en France au milieu des années 1930 pour développer les mécaniques des Fiat françaises, fabriquées sous licence par la compagnie Simca. De réglages en transformations, il métamorphose leurs moteurs et parvient même à transformer les Simca 5 et Simca 8 en voitures de course, en vue des 24 Heures du Mans.

 

 

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Amedeo Gordini en 1938

 

 

 

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Fiat 1500 en 1938

 

 

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Simca 1949

 

 

En 1950, alors qu'il est âgé de 51 ans, il est naturalisé français et il change son nom pour Amédé. Il devient indépendant et produit ses propres voitures Gordini. En 1956 la compagnie Renault va le chercher pour développer ses autos. La Renault Dauphine Gordini de course remporte le Rallye automobile Monte-Carlo et le Tour de Corse de 1958.

 

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La championne

 

Mais tout ces performances, c'est pour la voiture de rallye. Celle de tourisme, la Renault Dauphine, est un modèle qui a été fabriqué par Renault dans l'usine de Glins à partir de 1956 jusqu'en 1967. La voiture fut conçue pour épauler la 4CV. Tout le monde la connait celle-là. C'est la reine des autos de la compagnie Renault et c'est pour cette raison que la petite dernière est la dauphine. La pognez-vous?

 

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Renault 4CV

Elle ressemble à la Simca, n'est-ce-pas?

La reine

 

 

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La Dauphine 1957

 

Le lundi, 27 juillet 1959, notre famille (celle de Ti-jos) déménage au 2272 rue Roussel. C'est un logement situé au-dessus de l'entreprise "Les Matelas Morphé", juste en face du magasin "Freddy Jean" et de la rue de La Traverse. Vous pouviez nous rejoindre au 3-9222 mais vous ne pouviez pas nous laisser de message. La boîte vocale n'existait pas encore.

 

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Le magasin Freddy Jean juste d'laut'bord de la rue Roussel

 

 

La famille a rapetissé. Gilberte est mariée depuis trois ans et à 19 ans, elle est déjà mère de Claude, Martin et Martine. Jean-Luc est allé étudié au séminaire Marie-Reine du Clergé à St-Jérôme, au lac St-Jean (aujourd'hui on dit Metabetchouan) et à son retour, il est allé rester en pension chez madame Gravel, la mère de Céline, ma professeure de deuxième et troisième année du primaire à la petite école Sainte-Marie.

 

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La deuxième année était en arrière en bas à gauche

 

 

Pendant ce temps, Gisèle travaille au restaurant chez Gagnon Frères, en haut de la côte sur la rue Racine. Maman nous y emmenait, nous les plus jeunes, pour nous payer un bon sunday.

 

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C'est ti là?

 

À 14-15 ans, papa n'aimait pas tellement voir sa fille traverser le pont et aller dans la grande ville. Il lui trouve une petite job au garage Champlain où il est mécanicien pour monsieur Henri Turcotte. Elle a 17 ans et devient une des rares pompistes féminine. Indépendante, elle s'achète une bicyclette pour se déplacer entre la maison sur la rue Napoléon et le garage Champlain situé juste à côté des Matelas Morphé.

 

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Le garage Champlain est à gauche de Freddy Jean.

Notre maison des Matelas Morphé est celle de droite et l'auto est celle de papa, je pense.

La rue de la Traverse est en face sur la droite.

Le pont St-Anne, c'est le seul.

 

En 1962, Jean-Luc est embauché comme professeur à l'école secondaire Eugène-Lapointe. Nous étions tous très fiers de notre grand frère qui a fait de grandes études et qui maintenant est un professeur. Alors qu'il demeure maintenant chez ma tante Antoinette, il décide de s'acheter une auto pour son futur travail en septembre. Sachant qu'il est en train de faire un mauvais coup, ou du moins qu'il ne veut pas de conseil de papa, le mécanicien, il se trouve une complice: Gilberte, la sœur aînée qui représente le bon sens. Les deux trouble-fête partent à pied et traversent le pont (en ce temps-là, il n'y en a qu'un). Marchant côte-à-côte sur la rue Racine, ils arrivent à la  rue de l'Hôtel de Ville chez Léo Automobile. Elle est là qui lui fait de l'œil, le coup de foudre est violent et évidemment la raison n'a plus sa raison d'être.

 

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J'men rappelle pas trop?

 

Pendant que les vendeurs de chars tournent autour de la jeune Gilberte de 22 ans, Jean-Luc se fait offrir un contrat de vente qu'il signe sans trop regarder les petits caractères. À quoi sert les études supérieures en lettres quand le cœur a ses raisons. C'est comme ça que la Renault Dauphine Gordini 1962 est devenue membre de notre famille.

 

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Maudit vendeur de chars

 

 

Voilà, Jean-Luc est maintenant propriétaire d'une petite française, et, à 20 ans, il n'est pas majeur. Le hic, c'est qu'il ne sait pas conduire. C'est sa cousine Nicole, la dernière-née de ma tante Antoinette, chez qui il réside, qui lui montrera à conduire. Ça va faire un duo infernal, je le sens.

 

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C'est elle, la cousine Nicole

 

 

Et maintenant, il faut affronter le papa qui, ne l'oublions pas, est le mécanicien de la famille. À l'époque, j'étais trop jeune pour voir et comprendre la réaction de papa, mais aujourd'hui, je peux facilement l'imaginer. Voici comment la présentation de la nouvelle auto aurait pu lui être faite.

 

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C'est bien lui. Avec sa casquette de Champlain en plus.

 

 

 

Avertissement !

Certains propos sont dans le langage de l'époque.

La présence d'un mécanicien est conseillée.

 

Il faut imaginer qu'en 1962, à Chicoutimi, au Québec, au Canada et dans toute l'Amérique du Nord, c'est la grosse voiture américaine qui est la plus populaire et je dirais même avec une cote de popularité avoisinant autour de 98 %. Alors, à papa qui ne connait que les grosses américaines, présentons-lui la petite française:

 

C'est une berline.

Hein?

 

C'est une quatre portes.

Elle a un moteur de 4 cylindres.

Es-tu fou toé. C'est un moteur de laveuse, çà.

 

C'est un 845 cc.

C'est quoi que tu veux dire là?

 

Ben, c'est un 52 pouces cubes.

Eille toé là, j'ai jamais vu un moteur plus petit qu'un 230 pouces cubes.

 

Il développe 33 forces.

Ben cé le boutte d'la marde. Ça prend 150 forces pour pousser un char. Pis encore, c'est rien qu'un 6 en ligne.

 

Euh, aussi, le moteur est en arrière.

Ah ben câliss.

 

C'est pour ça les prises d'air en avant des ailes d'en arrière.

Pis yé où le différentiel?

 

Il n'y en a pas, c'est deux demi-arbres à joints de cardan homocinétiques.

 

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Tout est à l'envers!

 

C'est à ce moment que papa a arrêté de parler. Son cœur s'est accéléré, sa respiration est devenue bruyante. Il est allé s'assoir un moment et s'est roulé une Zig Zag. Ayant repris son calme et sa curiosité de mécanicien ayant pris le dessus, il s'est approché de la petite bête avec un peu plus d'affection. Il voulait mieux la connaître, non pas pour l'aimer, mais pour satisfaire son appétit de connaissances en mécanique. C'est lui maintenant qui pose des questions.

 

Ouv'moé don le coffre. C'est le capot d'en avant qui se lève, pis en plus, il se lève dans l'autre sens. Papa s'avance et regarde le rangement.

 

Cé p'tit en maudit. Y'é où le spare?

On tire sur l'anneau de métal dans le coffre à gauche en arrière et un câble actionne la barrure. La panneau en avant, au milieu du pare-chocs, bascule et on aperçoit la roue de secours.

 

Ok, ouv'moé le houd du moteur.

Le moteur est en arrière, ça fait que le capot du moteur s'ouvre en arrière. Papa regarde le petit moteur et compte les fils de bougies.

 

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Moteur en arrière? Un carburateur 32 millimètre?

 

 

Ben oui, c't'un 4 cylindres. Pis cé quoi c'te carburateur là?

C'est un carburateur de 32 millimètres.

 

Ça m'dit rien ça.

Bof, c'est un petit carburateur 1 baril.

 

C't'un moteur en fonte mais la tête a pas la même couleur.

C'est un bloc moteur en fonte mais la culasse est en aluminium.

 

Cé quoi ça, la culasse?

C'est la tête, papa.

 

Coudonc, y'a pas d'lames d'arsors?

Non, c'est une suspension indépendante aux quatre roues et la carrosserie est monocoque.

 

Cé quoi qu'tu veux dire?

Bien, il n'y a pas de chassis, c'est toute l'auto qui se tient toute seule comme une boîte de métal avec quatre roues.

 

Ah, tu veux dire qu'y a pas de fréme.

Pis la transmission est où?

Elle est en arrière, en avant du moteur mais le sélecteur de vitesse est entre les deux baquets. Je sais, papa, sur votre Chevrolet, c'est une banquette et le sélecteur de vitesses est sur la colonne de direction.

 

Papa ouvre la portière, s'assoit et dit:

Les vitesses sont marquées sur le piton du bras de vitesse. Pis y'en a quatre? On aura tout vu. Toute é ten plastique lad'an. Ça toffera pas longtemps.

 

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Ben oui, toé, 4 vitesses

 

 

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Du plastique partout

 

Papa est resté longtemps dans la Gordini. Il venait d'entrer dans un nouveau monde. Il était un peu effrayé par tant de différences mais il était assoiffé de connaître toutes ces nouveauté. Il se sentait dans un monde irréel, même sa clé une demi devra se transformer en douze millimètres. Mais ce n'est pas si grave pour un bon mécanicien. Après tout, 1/2 ou 12, ce sont les mêmes chiffres.

 

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C'est pas mal pareil

 

 

Fin de la présentation

 

Pauvre petite française Renault Dauphine Gordini, tu dois maintenant perdre ta virginité avec ton nouveau propriétaire. Pour que l'épreuve soit plus douce, c'est Nicole qui donne les leçons de conduite à Jean-Luc. Pour la ligne médiane et les arrêt-stop, ça va mais pour le point de friction de l'embrayage et les changements de vitesses, c'est vraiment douloureux pour la petite. Finalement, après quelques temps, il peut partir, arrêter, tourner et même reculer.

 

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La meilleure note

 

 

Pour Jean-Luc, cette petite auto lui donne un sentiment de liberté. Il n'hésite pas à aller rendre visite à son oncle Rolland qui habite très loin à Valin. Dans ce temps-là, le boulevard Tadoussac n'existe pas. Il faut passer par la rue Roussel sur le cap St-François. Alors qu'il descend la côte, et peut-être dans un de ses moments de rêvasserie qui lui sont fréquents, la Dauphine quitte la route et va paître dans le champs.

 

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Pauvre petite et toi Jean-Luc, es-tu blessé?

 

 

Jean-Luc est affolé mais il n'est pas blessé. Portait-il sa ceinture de sécurité me demandez-vous. Non, évidemment. La ceinture de sécurité n'est apparue qu'en 1966 sur les Renault. Le pauvre Jean-Luc est en choc et pleure. Il ne veut plus d'auto. Mais les épreuves ne durent pas toujours. Il se ressaisit et après avoir fait réparer l'auto, il continue de profiter de cette liberté.

 

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Une ceinture de sécurité? Ça?

 

Et son rayon de liberté augmente tout le temps. Il traverse le Parc des Laurentides qui en ce temps-là était fermé par une barrière du côté Chicoutimi et une autre du côté Québec. De gentils gardes en uniforme et portant un beau grand chapeau prenait les renseignements sur les véhicules. Une Renault Dauphine Gordini faisait sensation à chaque passage.

 

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C'est ça mais c'est un peu vieux

 

 

L'année suivante en 1963, j'allais faire ma cinquième année du primaire au couvent de Ste-Anne avec les filles. Bibiane était déjà là en dixième année. Le midi, Jean-Luc venait dîner avec la famille et il nous reconduisait au couvent en allant à Eugène Lapointe. Plus tard à l'automne, nous avons appris une terrible nouvelle: le 22 novembre à Dallas au Texas, John F. Kennedy, le président des États-Unis était assassiné.

 

En avril 1964, lorsque notre grand-père maternel est décédé à l'hôpital de Chicoutimi, sa dépouille fut transportée à St-Anselme dans la Beauce, berceau de la famille de maman. Jean-Luc s'est offert pour emmener maman, Gilberte et Gisèle pour le service funéraire. C'était un gros voyage pour une petite Renault. Ce fut le dernier avec Jean-Luc car en juillet, notre grand frère de 22 ans partait voir le monde. Il avait décidé de s'en aller en Allemagne. L'avion partait de Montréal et c'est une belle gang qui s'est réunie pour aller le reconduire: Monique et Real Boivert dans sa grosse auto avec Gisèle et Benoît Couture.

 

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L'Allemagne? T'es-tu sûr?

 

 

La petite Gordini n'est pas restée orpheline longtemps. C'est Gisèle qui l'a pris en charge, en même temps que les paiements. C'est une grande fille maintenant, elle travaille comme esthéticienne en chef au salon Élisé. Après s'être faite mettre à la porte du garage Champlain par l'épouse (un peu jalouse et avec raison) du propriétaire, elle s'est trouvé un emploi comme préposée au lavabo du salon de coiffure Élisée, encore chez Gagnon Frère. Monsieur Jacob est un bon patron et il veut en faire une coiffeuse. Malheureusement, Gisèle a un problème d'allergie avec tous ces produits chimiques qui sont utilisés pour produire une coiffure artificielle de ces dames. Mais madame Houde, esthéticienne du salon, lui propose d'aller faire son cours et va jusqu'à lui payer la petite trousse d'introduction. C'est une valeur de 75 $, somme faramineuse à l'époque. Par la suite, elle est évidemment embauchée par le salon Élisée comme esthéticienne et peut donc se permettre une auto.

 

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Pas vrai?

 

Tout comme Jean-Luc, elle apprend à conduire sur la pauvre petite Renault. Et qui dit voiture manuelle et nombreuses côtes à Chicoutimi, dit partir de reculons. Dans la côte en montant entre la cathédrale et le cloître des Soeurs, en voulant "déclutcher" pour partir, la Renault hésite et recule dans une auto stationnée. Gisèle, avec son caractère déterminé, sans peur et sans reproche faut-il le préciser, s'enfuit de la zone de l'accident. Ni vue ni connue, elle fait un délit de fuite, n'ayant ni permis de conduire et encore moins d'assurance.

 

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Erreur de jeunesse?

 

Tout est rentré dans l'ordre cependant, jusqu'à cet événement fâcheux qui s'est produit à Arvida. Alors qu'elle roulait joyeusement vers le Carré Davis à la nuit tombée, elle sentit une odeur de brûlé et une légère fumée. Elle réalisa très vite que ça ne venait pas de la cigarette qu'elle avait allumée mais plutôt du tableau de bord qu'elle avait nettoyé. "Au feu", s'écrit-elle mais personne ne l'entend. Elle freine la Dauphine en plein milieu du chemin, ouvre la porte et se précipite dehors. Par chance, aucune voiture n'est passée trop près risquant de la frapper au passage.

 

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Tant que ça, vraiment?

 

"Que faire", se dit-elle toute paniquée? Elle frappa à la porte d'une maison et demanda la permission de téléphoner. En ce temps-là, les téléphones étaient des gros noirs au service des gens de la maison. "Papa?" Au bout du fil, son interlocuteur avait déjà tout compris. Arrivé sur les lieux, il démarra l'auto qui avait un moteur ronronnant mais aucune lumière ni arrière ni avant. "Suis-moi", lui dit-il en maugréant. Après une petite réparation, Gisèle retrouva son auto comme avant et son père souriant.

 

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C'est fini

 

La petite Renault Dauphine Gordini devient orpheline lorsque Gisèle se marie le 25 septembre 1965. Elle est abandonnée dans la cour sous la galerie des Matelas Morphé. Après un long hiver en hibernation, elle reprend vie pour suivre la famille dans son déménagement à la Carrière le 5 mai 1966. Elle est enfermée dans le garage un bout de temps et entreposée dehors par la suite.

 

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Profites-en, encore un été et c'est terminé.

 

 

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Allez dehors. On ne te veut plus dans le garage.

 

 

 

Pendant l'été de l'Expo 67, Jean-Luc revient d'Allemagne et veut revoir sa compagne. Côme n'hésite pas une minute pour la faire démarrer et aller faire un petit tour avec Jean-Luc.

 

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L'année de l'Expo 67

 

 

À l'automne 1969, quelques mois après que Neil Amstrong ait marché sur la lune, nous avons eu un avis de quitter la Carrière et le 31 janvier 1970, la famille déménage à Rivière-du-Moulin. La petite Renault ne voulait pas aller aussi loin. On a jamais su ce qui lui est arrivée, mai un matin de l'automne précédent, elle avait disparu sans laisser de trace. On pense qu'elle est allée finir ses jours dans le cimetière de Pièces Universelles situé tout près.

 

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Non, ne meurs pas tout de suite.

 

En 1979, Amédée Gordini, son père créateur décède à l'âge de 80 ans. Il repose au cimetière de Montmartre. Sa petite Renault Dauphine a été la voiture la plus vendue en France entre 1957 et 1961. Elle a servi de base pour la production de la première voiture électrique en 1959 aux États-Unis. Elle fut appelée la Henney Kilowatt et fut la précurseur de la EV1 de General Motor.

 

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Elle est électrique

 

 

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Celle-là aussi.

 

 

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30/01/2019
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