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2020-08-18-Le phare-Le fascia, la vigie et encore un escalier

Après une semaine de vacance sur la côte Nord avec ma douce amoureuse de baleines, je reviens sur l’Île pour besogner sur le phare. Je pars de Terres-Rompues en ti-campeur car j’aurai une visite intime vendredi prochain. J’arrive à midi pour le dîner en compagnie de ma cousine Paule-Armande, Serge et le petit fils Nicolas. Je me lie d’amitié avec lui en quelques instants et nous sommes déjà complices pour les folies.

 

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Ah! le décor de l'Île

 

 

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La folie nous lie

 

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Les matériaux arrivent et après leur entreposage, je commence le travail. Mon objectif est de poser le fascia sur le pourtour du toit. C’est un travail que j’appréhende car je dois monter sur le toit avec une échelle sur le petit palier du troisième. Je fixe une planche d’arrêt pour que le pied de l’échelle ne perde pas le pied. J’installe l’échelle sur le palier et je monte sur le toit pour vérifier que c’est bien correct. Je monte mes outils et les matériaux en plusieurs va-et-vient. Je travaille sans harnais et sans filet mais avec toute la prudence requise. Il faut faire vite avant que la madame de la CNESST n’arrive. Elle s’est annoncée pour demain. J’espère finir à temps.

 

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Tout est beau sur le toit et la vue est belle

 

Le fascia est une tôle d’aluminium qui recouvre le pourtour du toit pour l’esthétique. Je commence par enlever les œillets qui me permettaient d’attacher mon harnais de sécurité. Ensuite, je mesure et fais des pliures pour les coins. Finalement, je pose le fascia tranquillement et le maintiens avec des vis. Le travail est plus facile et rapide que je ne l’avais imaginé.

 

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 Le fascia donne un beau fini

 

À 16 heures, j’ai terminé, juste à temps pour la pluie qui se met à tomber généreusement. J’en profite, pour travailler dans mon bureau à finaliser les plans des limons de l’escalier menant au toit. La journée se termine et après une bonne douche, la rencontre de famille a lieu. Ce soir, nous sommes gâtés, c’est Serge et Paule-Armande qui prépare le souper. Serge faire cuire du doré frais qu’il a pêché à la Baie de James. Le vin est australien. Souper très agréable.

 

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En attendant le souper, je mets la casquette du jeune

 

 

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Et Nicolas met la caquette du vieux

 

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Le rituel du déjeuner est un peu modifié, ce matin. La visite vient se joindre à nous pour la jasette matinale et pour mes folies avec Nicolas. La journée commence par un beau soleil. J’installe la scie à onglets sur la table et avec l’aide de Nicolas, nous faisons les branchements. Comme promis, je l’accompagne pour monter jusqu’au troisième plancher où il peut admirer le panorama. Il doit me tenir un doigt pour monter et descendre les escaliers car sans rampe, c’est dangereux.

 

Je commence par vérifier les plans et je coupe le bois pour la construction de la rampe du premier escalier. Aidé de mon complice, nous ajustons les morceaux de bois. J’attends que Nicolas me donne le ok que le niveau à bulle est correct avant de visser. Après plusieurs minutes, nous avons deux poteaux d’installés. C’est un beau travail d’équipe.

 

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Un travail d'équipe et de complices

 

Pendant ce temps, Pépé Serge, coiffé de son chapeau blanc, joue au « foreman » et vient critiquer le travail. Mais avouons qu’il est de bon conseil. Et le travail se poursuit jusqu’à l’arrivée du gros campeur. On donne un coup de main pour le localiser au bon endroit et nous faisons l’accueil de cette nouvelle visite.

 

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Le foreman et son chapeau blanc

 

 

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Voilà où nous en sommes

 

Pas le temps de continuer le travail. Il vaut mieux fraterniser et prendre un bon dîner en famille. Nicolas et moi faisons plusieurs folies pour se distraire et égayer le dîner.

 

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Un fou

 

 

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Un autre fou

 

 

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Les deux fous

 

 

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Il se rappellera de sa visite à l'Isle-aux-Coudres

 

 

C’est l’heure des au revoir pour la famille Gentes et Côme et moi continuons le travail de la rampe. C’est beaucoup de calculs et d’essais et erreurs. Finalement, vers 16 heures, on rend les armes. Tout n’est pas fini mais on a pris notre erre d’aller. On continuera demain.

 

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Ça prend forme

 

Ce soir, le souper est à l’intérieur du gros campeur. La température fraîche et la pluie sporadique nous y invite grandement. Nous dégustons des jarrets d’agneau accompagnés de gratin dauphinois, rien de moins. Le vin, en trois copies, est délicieux.

 

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Ce matin, pas de visite, c’est donc la routine du déjeuner. Côme lit sa Presse et moi tous les petits journaux. Je fournis le pain car Jean-Luc n’a pas fait de production.

 

Je commence la journée par une visite chez GGJ pour acheter des vis de 2 po qu’ils n’ont pas et des vis de 3 po qu’ils ont. Nous continuons le travail des rampes. On travaille lentement, très lentement car le processus d’essais et erreurs est très long surtout lorsque les essais aboutissent trop souvent aux erreurs. Il fait beau et c’est plutôt encourageant. On passe la journée à poser des gardes et des balustres. Les balustres, ce sont les poteaux verticaux de la rampe. Tout est réglementé, alors il faut un espace maximal de 100 mm entre les balustres, sinon l’inspecteur nous menacera de recommencer.

 

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Les balustres, les balustres

 

 

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On continue, ça va bien

 

 

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À deux, ça va mieux

 

 

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C'est prometteur

 

À la fin de la journée, nous sommes fatigués de monter et descendre et trop souvent pour rien. Juste pour s’encourager, nous faisons un sprint de construction d’escalier de deux marches pour que la visite puisse monter facilement sur la galerie. En deux coups de scie et un duo de visseuse électriques au diapason, nous avons un escalier temporaire et fonctionnel. Pour compléter le projet, nous construisons une rampe pour faciliter le déplacement.

 

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La vie est belle

 

 

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Vraiment, la marche est trop haute

 

 

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T'es pas allé trop vite, toé-là?

 

 

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Jean-Luc a appris à sourire à 78 ans,

Côme lui reste 8 ans.

 

 

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Ok, c'est approuvé. Mais que fais-t-elle encore dans les escaliers?

 

Je m’occupe du souper. Grillade de côtelettes de porc, salade aux cailles. La madame de la CNESST a laissé son chapeau au chantier et a faire cuire les petites patates du jardin et a coupé l’oignon de la salade aux cailles. Bien oui, en plus elle a lavé la laitue et l’a essorée. Je fais quoi moi?

 

Le Grand Marnier met un point final à cette journée et chacun retourne dans ses appartements.

 

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Ce matin, c’est plutôt nuageux mais la température est douce. C’est le déjeuner habituel, chacun regardant ses journaux et Jean-Luc qui maugrée sur l’électronique.

 

Je débute la journée par un appel chez GGJ pour commander des 2 x 4 et des 2 x 6. En attendant, je pose deux autres pentures sur la porte de screen à Jean-Luc pour l’empêcher de taper au vent. Nous terminons la pose des balustres du deuxième escalier et sans attendre, nous commençons la galerie de la vigie. La vigie est le toit du phare. Sur les anciens bateaux, aux trois-quarts du mât, il y avait une plate-forme qu'on appelait la hune ou le nid-de-pie. C'est là qu'on plaçait une vigie comme dans Astérix, le gros noir qui annonçait: "Les gau gau, les gau gau, les gaulois d'oit devant". Dans le langage populaire, le nid-de-pie est aussi appelé vigie.

 

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La vigie

 

Comme c’est un toit plat, nous allons y faire une galerie pour pouvoir profiter de la vue superbe dans les hauteurs. Le toit est déjà recouvert d’une membrane étanche. Il s’agit de faire une structure sur cette membrane et de la recouvrir de planches 5/4 de pouces d’épaisseur. En réalité, c’est comme si on fabriquait une galerie qu’on dépose sur le toit. Mais elle ne partira pas au vent car elle est maintenue en place à l’aide de coins de métal et de vis.

 

Je fais une revue des plans avec Côme afin qu’il puisse juger des angles et de la façon de couper les planches. Ensuite je monte sur le toit alors que Côme me donne les morceaux de bois qui sont montés à l’aide d’un système de corde sans poulie et de nacelle faite d’un vieux sceau blanc.

 

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Structure principale

 

Nous faisons une pause afin de travailler à l’ordinateur pour déterminer les mesures exactes qui serviront à construire le petit palier  menant sur le toit. Aussitôt la stratégie déterminée, nous commençons l’installation des morceaux de bois de la structure de la galerie. L’utilisation d’une chaudière et d’une corde pour hisser les morceaux jusqu’au toit fait dire par Hélène que nous avons une technique un peu dépassée. Par contre elle fonctionne bien.

 

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Le petit palier de la vigie

 

Ensuite, on commence la pose des planches de 5/4 de pouces qui recouvrent la structure. Le travail va bon train jusqu’à l’arrivée de la visite. Hélène, mon amoureuse et Gisèle, ma sœur, accompagnée de son fidèle Rénald. Nous réussissons à compléter la moitié du recouvrement de la galerie avant de prendre un apéritif en famille. Le dîner est champêtre sous l’auvent du gros campeur et le placotage est nourri.

 

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Gisèle observe la coupe des planches 5/4

 

 

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Une moitié de faite

 

 

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Ok, je viens dîner

 

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Des non-Desmeules

 

Après le dîner, certains et certaines font un petit somme.

 

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Ça roupille en bas

 

Côme et moi reprenons le travail mais cette fois, je suis menacé de renvoi si je n’utilise pas le harnais de sécurité.  Aidé de la madame de la CNESST, j’installe le dit harnais et je monte sur le toit. Je fixe un anneau comme les alpinistes fixe leur pitons et j’ai maintenant une laisse me permettant de faire le tour de la vigie sans pouvoir aller plus loin que le bord du toit.

 

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L'oeillet au centre et la laisse qui m'empêche d'aller plus loin que le bord

 

Le travail avance bien et à la fin de la journée, toute la galerie est revêtue de planches. C’est l’heure de la tite-frette et on se regroupe pour l’apéro.

 

Jean-Luc nous fait une démonstration du dressage de sa chienne Capucine. Alors que la pauvre bête est assise devant lui, il lui donne la directive suivante : « Assis ». Elle ne réagit pas bien sûr puisqu’elle est déjà assise. Et Jean-Luc lui donne une galette en récompense. Je pense qu’elle n’ira jamais chercher ses pantoufles.

 

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On n'est pas rendu là

 

Nous préparons le phare pour le souper : petit ménage, installation de la table pour 7 personnes, lumière d’ambiance et table de service. Nous dégustons un bouilli de légumes que Gisèle a préparé à ma demande. Il est tout simplement délicieux. Nous nous régalons. Une salade aux cailles vient agrémenter le bouilli car les Desmeules, on le sait, sont friands de cette salade. La veillée sera courte car pour les Desmeules, on le sait, le dodo arrive bien vite.

 

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Lumière d'ambiance dans le phare

 

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Il fait beau soleil mais la température affiche un maigre 11 degrés. Le déjeuner habituel est un peu perturbé par la présence de la visite. Pour ma part, je me lève à 7 heures, profitant de mon amoureuse pendant le lever du soleil.

 

Nous continuons le travail commencé la veille et nous devons commander du bois. Le service de GGJ épate les gens venus nous visiter. Quelques minutes après l’appel téléphonique, le camion de GGJ arrive avec les matériaux. C’est l’avantage des petites villes : les gens se connaissent, se font confiance et priorisent le client plutôt que la pause-café. On complète la galerie de la vigie juste avant le dîner.

 

Encore une fois, il y a un banquet comme chez les gaulois. Cette fois, il se fait sous le « dais », comme le dit Jean-Luc. Danyèle étant de même érudition comprend ce mot mais pour nous, les ignares, on se sait pas trop ce que cela veut dire. Après une recherche sur Google, sachez, ignares que vous êtes aussi, que le « dais » est une table d’honneur qui est normalement surmontée d’une tenture. Il ne nous reste que la tenture qu’on associe à l’auvent du campeur. En tout cas, nous avions un peu d’ombre pour le dîner.

 

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Un dais d'honneur

 

Il n’y a pas que Jean-Luc qui a de beaux mots. Gisèle, qui maîtrise très bien l’anglais (elle commande son œuf en anglais en précisant : don’t pet the yellow), demande à Jean-Luc de lui servir un peu de son vin, son Jacob’s cheap. Sans trop le savoir, elle nous fait des jeux de mots dans la langue de Shakespeare, la madame.

 

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Le Jacob's Creek n'est pas cheap

 

Il fait beau soleil, l’été se poursuit. Cet après-midi, le travail est léger. Nous installons des cadrages temporaires autour des portes afin de prévenir l’infiltration d’eau et nous doublons l’épaisseur  des limons extérieurs afin de les rendre plus rigides.

 

Et déjà, c’est l’heure de l’apéro. On se réunit au soleil et le placotage commence. Ce soir, le souper est encore à l’intérieur du phare et Côme nous sert du poisson accompagné de légumes du jardin que Danyèle nous a préparés. Les portions de salade aux cailles sont doublées. Une discussion s’anime autour de Céline Dion au grand dam de sa plus grande admiratrice, Hélène. Chacun restera sur sa position, encore une fois.

 

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C’est dimanche. Le déjeuner est familial. Gisèle et Rénald nous accompagne et Jean-Luc nous prépare des omelettes baveuses qui sont délicieuses et au goût des Desmeules.

 

Il n’y a pas de travail, ce matin, la matinée est réservée pour la visite. Le dîner est servi dans le phare car la température est un peu frisquette. C’est maintenant le temps des au-revoir. La visite nous quitte.

Côme et moi reprenons le travail. L’objectif est de faire le palier de la vigie. Nous complétons la conception à l’ordinateur et nous reprenons nos postes de travail : Côme à la scie et moi, le singe comme me qualifie Danyèle, je grimpe sur le toit pour l’assemblage. Il vente un peu fort et la madame de la CNESST n’aime pas trop le vol plané de l’échelle, de la chaudière et des bouts de bois. Malgré ses réprimandes exprimées par ses gros yeux, nous terminons le palier.

 

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Structure en cours sous l'oeil vigilant de Côme

 

 

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C'est terminé

 

Le soleil est revenu, si bien que l’apéro est servi à l’extérieur. Pendant ce moment de relaxation, on planifie la construction de l’entretoise qui servira à supporter le palier. Le souper se fait à l’intérieur du gros campeur. Jean-Luc nous sert une chaudrée pas de patates, ce qui ne nous empêche pas de mentionner que Céline Dion aime bien les patates. S’ensuit une discussion un peu floue sur la masturbation des taureaux. Danyèle s’en offusque pendant que moi j’essaie de séparer le vrai du floue.

 

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Nous sommes de retour à la routine du déjeuner. Il fait beau car nous commençons notre journée en T-shirt. Je téléphone pour commander du bois. Malheureusement, il ne reste plus grand-chose chez GGJ. Nous devons nous contenter de dimensions différentes.

 

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Nous en sommes là

 

Ce matin, on doit poser une entretoise sous le palier de la vigie. L’exercice est digne du Cirque du Soleil. La madame de la CNESST, impuissante à me raisonner, se contente de prendre des photos.  Le travail se fait à deux avec essais et erreurs. Heureusement, il n’y a pas eu d’erreurs mais plusieurs essais. À la fin de l’avant-midi, l’entretoise est en place et le palier est solide. On peut marcher dessus mais personne ne s’y est aventuré. Sans garde, l’opération est de la voltige.

 

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De la haute voltige

 

 

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Le duo distant

 

 

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Le duo rapproché

Mais où est Côme?

 

Je travaille sur le CAD, un logiciel de Computer Assisted Design que Côme surnomme le Quad. Je dessine les limons du bas de l’escalier du la vigie. Ensuite c’est le dîner servi chez Jean-Luc. Danyèle nous a cuisiné une ratatouille sans aubergine avec les courgettes du jardin. Quels épices a-t-elle mis dans cette ratatouille? C’était franchement délicieux. Il n’en est pas resté du tout, même Jean-Luc a essuyé le plat avec du pain.

 

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Présentation suggérée

 

En après-midi, on termine la pose des deux petits limons et de l’entretoise qui les supporte. Comme c’est beaucoup plus long que prévu, on ne peut pas malheureusement terminer le travail. On ferme le chantier à 16 heures et on planifie la prochaine visite.

 

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C'est un beau morceau de réalisé

 

 

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Aperçu de la future voltige

 

L’apéro est à l’extérieur mais un bon spaghetti est servi à l’intérieur. La discussion tourne autour de la déesse grecque de la mémoire ou de la colère. Il y a confusion mais c’est normal.

 

2020-08-25-mardi

 

Les nuages sont présents mais il ne pleut pas. C’est relativement chaud. Pendant la lecture des journaux, un orage violent s’abat. Les éclairs et le tonnerre nous servent un spectacle de sons et lumière et que dire de la pluie qui tombe. Capucine se réfugie tout près de Côme. Soudain, un éclair jaillit tout près de la maison et il est violent. Deux ou trois secondes après, un coup de tonnerre jamais vu fait vibrer la maison. Le téléphone sonne. C’est Danyèle, dans son campeur, qui est apeurée. Mais tout revient dans l’ordre et le ciel laisse passer quelques rayons lumineux.

 

Chacun ramasse ses affaires et prépare son campeur pour la route. À 8:40 nous quittons pour le bateau de 9 heures.

 

À la prochaine.

 

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Nous reviendrons



26/08/2020
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