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2019-07-10-Le phare-Les murs et les hauteurs

Après un congé de quelques jours pour une fête de famille et des travaux à la maison, je reviens sur l’Île par une belle journée. C’est vraiment l’été et il fait chaud. J’arrive vers 10:00 comme d’habitude et mon vieux frère n’est pas là comme d’habitude. Je prépare mon campement et je revêts mon habit de travail. Jean-Luc a fait un grand ménage dans la remise et je ne retrouve pas ma visseuse. Je vais l’attendre, il sait sûrement où il l’a rangée.

 

2019-07-10-mercredi-jour 19

 

Je prépare mes outils et le voilà qui arrive. Je placote longuement avant de lui poser la fatidique question: où as-tu mis ma visseuse? Bon ok, elle est égarée mais je suis sûr qu’on va la retrouver un jour.

 

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Sherlock Homes trouvera sûrement ma visseuse

 

Après mes quelques jours de réflexion et considérant les pensées de Jean-Luc, je lui propose d’aller dans son sens et de changer la porte du plancher-1 avec la fenêtre adjacente. Ce faisant, je déplace l’escalier extérieur vers le mur aveugle voisin et ainsi on évite d’avoir une fenêtre en partie obstruée par l’escalier. Ce faisant également, je dois déplacer la porte du plancher-2 et la remettre là où on l’avait posée par erreur la première fois. Ce faisant également, je dois déplacer l’ouverture dans le plancher-2 et la remettre là où on l’avait placée par erreur la première fois.

Je commence par dévisser le revêtement d’aspénite de la porte et de la fenêtre. Je dévisse la fenêtre et la retire. Je dévisse la porte et la retire également. Je démonte le bas de mur de la fenêtre et le remonte à la place de la porte. Je remonte la fenêtre. Je fais de même avec la porte. À midi, j’ai fini. J’ai retrouvé la visseuse dans la boîte de vis avec le couvercle refermé. Jean-Luc dit que ça ne lui ressemble pas. Ah ben.

 

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La porte à la place de la fenêtre,

la fenêtre à la place de la porte

 

Nous dînons au soleil sur la galerie : andouilles, riz et une sauce rouge fait avec une canne de tomates finement broyées auxquelles on été rajouté différents légumes et épices non Cômestibles mais que j’ai bien aimés.

 

Je continue mon travail par le changement de l’ouverture dans le plancher. Il s’agit de dévisser le contreplaqué, dévisser les solives, les revisser à l’autre endroit, inverser le contreplaqué et revisser. Je dois faire une petite coupe d’ajustement à la scie circulaire et le tour est joué.

 

Je démonte la porte et la réinstalle dans l’autre mur. Tout est long et délicat mais tout se fait lentement avec précision. Le travail est complété à 17:00.

 

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La porte du deuxième

 

Une tite frette et une douche tiède me prépare pour le repas. Au menu ce soir : pizza Jean-Luc, pilons de poulet et salade verte. Encore une fois, je me suis fait avoir. En allant à la cuisine, j’aperçois un pilon de poulet restant et un peu de salade verte dans le fond du bol. Je dévore le tout sans mot dire.

 

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Le ciel est nuageux ce matin et c’est plutôt frais. Jean-Luc a fait du bon pain. Je prépare le café.

Je commence seulement à 8:00 histoire d’aider mon vieux frère à régler certains soucis modernes. En contrepartie, je lui demande conseil pour l’ajout ou non d’une quatrième fenêtre au plancher-2. Il trouve que c’est une bonne idée. Alors je ne ferai pas de mur aveugle mais un mur borgne. Je construis trois murs aveugles du plancher-2.  Le travail est long mais agréable. Je ne suis pas pressé. Je n’ai pas besoin d’investir dans une salle de sport. Je monte dans l’échelle, je mesure, je descends par l’échelle, je coupe, je remonte dans l’échelle, c’est un peu trop long, je redescends par l’échelle, je recoupe, je remonte dans l’échelle, je visse. Je recommence tout ça plusieurs fois. Mes jambes prennent du tonus mais je sens que je vais me coucher tôt.

 

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Je pense qu'avec une fenêtre de plus, c'est mieux

 

Je fais une commande de matériaux chez BMR. Quinze minutes plus tard, le camion arrive mais avec un nouveau chauffeur qui est l’ancien chauffeur de l’année passée. Il me dit qu’il a décidé de faire la livraison pour bien voir notre construction. Il était enthousiaste et m’a félicité pour ce projet. Merci monsieur BMR.

 

À midi, j’ai trois murs aveugles de faits et j’ai commencé le mur borgne nouvellement décidé. C’est du travail de plus mais ça en vaudra la peine.

 

Au menu ce midi, nous avons un bouillon de poulet provenant des pilons de poulet mangés la veille parsemé de restant de poivron et de tomates. C’était très bon. Des restants de pizza de la veille également mûrie à point. Une assiette de harengs avec arrettes, patates et salade très verte. Un morceau de gâteau, fraises de l’Île mais pas la nôtre et un coulis qui ressemblait à du mais en crème. C’était très bon aussi. Je suppose que quand ce n’est pas antibiotique, c’est macrobiotique.  En tout cas ça prend du microbiote pour digérer tout ça.

 

Je reprends le travail avec entrain et je coupe du contreplaqué pour faire deux châssis de fenêtre. J’assemble le premier et je vais l’installer au plancher-2 comme décidé ce matin. Je complète le mur borgne et je suis prêt à faire le deuxième châssis mais la pluie commence. Je ramasse le chantier et termine ma journée vers 16:00. Il pleut un bon coup et ensuite tout redevient calme. Jean-Luc peut aller promener l’enfant de Chine.

 

Le souper est délicieux. Les moules à moitié mortes ont laissé leur place à un pavé de saumon d’un prix extravagant mais  sa présentation en valait le coup ou le coût. Merci Jean-Luc, il ne manquait qu’un Chardonnay australien Bin 222.

 

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Quel festin

 

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Il pleut un peu. Le temps est maussade.

 

Je commence ma journée par l’installation des supports de métal que j’ai fabriqués pour faire un échafaudage sur les murs afin d’aller installer l’aspénite. J’installe deux 2 x 6 sur les supports et l’échelle à proximité. J’installe une élingue pour ma ligne de vie et je suis prêt pour l’escalade. Je mesure, je coupe et je monte l’aspénite en place. Je monte sur mon échafaud et je visse. Et voilà.

Je pose quelques morceaux et la pluie me tombe dessus. Je dois fermer le chantier. J’attends un peu et je reprends le travail jusqu’à la nouvelle pluie. Vers 11:00, je ne peux plus travailler. Il pleut.

 

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Premièrement

 

 

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Finalement

 

Après le dîner de tomates, fromage et restant de pâté japonnais, le soleil apparaît. Enfin je peux continuer. Mais la pluie revient et le soleil ensuite et la pluie et le soleil. Il est 16:00. La pluie est encore revenue. Je ferme le chantier jusqu’à demain.

 

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Fin de la journée de travail

 

C’est l’heure du souper. Nous mangeons des champignons avec sauce et porc pour finir avec une tarte au citron. La soirée est plutôt chaude.

 

2019-07-13-samedi

 

C’est la journée de la visite. Jean-Luc quitte l’Île pour Québec et me confie Capucine. Hélène arrive vers 10:00. Je lui montre les changements et lui fait visiter la chambre à coucher. Elle est enchantée de la vue qu’elle aura en se réveillant. Nos amis de Nicolet, Nadine et Louis arrivent pour partager un dîner champêtre. Avec une si belle température, à l’ombre d’un phare, que demander de mieux. Je ne travaille pas aujourd’hui.

 

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Oui, elle aime ça

 

2019-07-14-dimanche

 

La visite repart vers midi. Je suis paresseux. Je fais une sieste et pose quelques morceaux d’apénite. Ce n’est pas une journée de travail.

 

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Je suis tout seul ce matin. Je promène la chienne, cueille les œufs et prend mon déjeuner.

 

Je m’installe pour travailler sur le phare. Je pose de l’aspénite pour terminer le deuxième étage. Jean-Luc revient de Québec vers 10:00. Nous discutons des fenêtres du troisième étage. Il y la possibilité de les faire plus grande. Mais il préfère garder les mêmes dimensions. C’est parfait pour moi, c’est la conception originale. Cependant, pour alléger la structure, elles seront penchées comme le mur. J’en avais discuté avec le monsieur BMR et il ne voit pas de problème à les pencher de 7,5 degrés. Cependant, l’ouverture se fera en auvent, c’est-a-dire, une penture dans le haut et ouverture vers l’extérieure. C’est moi qui irai les laver. Y’a pas de souci.

 

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Non mais y fait ti beau

 

Après un dîner frugal, je retourne au chantier pour faire les murs au troisième qui recevront les fenêtres. Il fait chaud et je dois monter dans l’échelle je ne sais combien de fois. Justement, alors que j’étais en haut, le vent pousse l’échelle en bas et me voilà prisonnier au troisième. Je pense appeler Jean-Luc mais je risque de mourir là. Je décide de descendre en passant par l’extérieur et en entrant par les fenêtres. C’est un peu comme l’homme-araignée. Par chance que la représentante de la CNESST n’était pas présente. Enfin je retrouve le plancher des vaches et réinstalle l’échelle. Cette fois, je la fixe avec des vis et l’attache avec une corde.

 

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Par quelle fenêtre déjà?

 

Je termine ma journée avec un mur complété et un autre passablement avancé.

Il fait tellement beau que le souper se prend dehors sur la galerie. Une couronne de crevettes pour débuter suivie de saumon fumé et de nouilles japonaises. Très bonnes les nouilles mais trop peu. Je suis resté en manque de nouilles parce que c’était vraiment bon. Je m’installe sur le divan pour écouter une émission mais je m’endors.

 

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Ça m'arrive

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Il fait encore un temps radieux. Le déjeuner est habituel.  Je commence tranquillement vers 7:00 à préparer le chantier. À 8:00, je fais tourner une scie pour la première fois. Il faut respecter les voisins. Il n’y a rien de spécial à mentionner aujourd’hui. C’est un travail continu. Il fait très chaud. Je monte au troisième et redescend au moins mille fois. À la fin de la journée, je suis vraiment fatigué. La pluie pogne à 16:00 mais je complète le travail.

 

À la fin de la journée, j’ai 6 murs avec fenêtre de complétés et un mur aveugle. Demain ce sera l’aspénite.

 

C’est moi qui s’occupe du souper. Je vais chez Bonichoix pour acheter un pot de mayonnaise comme Côme avait. Jean-Luc avait fait sa commande. Je complète avec fromage, harengs marinés et pain. On se fait de succulentes sandwiches aux tomates et poulet pour Jean-Luc.

 

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C'était la pleine lune?

 

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C’est la routine du déjeuner.

 

Aujourd’hui, je travaille sur le recouvrement d’apénite. Cette fois, il faut travailler en hauteur sur mon petit échafaud. Et bien sûr, il faut que je sois harnaché. Je commence par le mur aveugle du côté ouest et je me rends jusqu’au troisième étage. Ensuite je tourne selon la position du soleil afin de ne pas cuire. La température est très estivale. C’est toujours la même routine. Je monte et je descends. À la fin de la journée, j’ai fait tout le tour du troisième étage sauf la porte. Il restera à faire le tour des fenêtres et le haut.

 

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J'ai chaud

 

 

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En haut, c'est plus frais

 

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Toujours la routine du déjeuner.

 

Je complète l’aspénite autour des fenêtres du troisième étage. La journée est courte. Je termine à 15 :00 et je vais faire un tour de vélo. Je me rends chez BMR pour reprendre les échantillons de couleur pour le revêtement. Nous aurons des heures de plaisir et d’insomnie pour Jean-Luc.

 

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Qu'est-ce qu'il fait là en haut, lui?

 

 

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Petite vue de la pointe d'en bas

 



19/07/2019
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