2020-02-23-Le phare-Le revêtement intérieur-la suite
C’est dimanche, il fait une journée de printemps. Je devance mon séjour prévu à l'Île d'une demi-journée pour profiter d'une belle fenêtre météo. On prévoit un peu de pluie pour demain et de la neige jeudi. Je quitte à 12:30 pour prendre le bateau de 15:30. Le parc de la Galette est sur l’asphalte tout le long et le soleil est haut. Jean-Luc m’attend pour un bon souper festif et il me confie sa basse cour car il va passer deux jours à Québec. C’est Capucine qui est contente, elle reste avec son mononcle.
Joseph Savard s'amène
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Je commence ma journée assez tôt. Je pose des planches de pin toute la journée. Jean-Luc prend le bateau de 9:00. Je fais trois pauses : une pour la promenade de la chienne d’Iran, une autre pour le dîner, et une autre pour la dernière promenade de l’enfant du Laos.
La journée s'annonce magnifique
À la fin de la journée, j’ai fait deux murs aveugles et deux murs borgnes. J’ai commencé le dernier mur borgne et le mur de la porte. Demain, le premier étage sera complété.
Un mur borgne, un mur aveugle et un mur avec porte
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Je prends mon rôle de gardien tôt ce matin. Il faut que j’aille faire une promenade avec l’enfant de Somalie. Je porte un blouson orange phosphorescent car il fait encore sombre. Au retour, je donne le déjeuner à la bête et deux beaux gros bonbons. Ensuite je m’occupe de moi.
Deux bonbons pour Capucine ou
comment se faire aimer par une chienne
Il fait encore super beau. Je chauffe le phare pendant 15 minutes et c’est tout. Aujourd’hui je fais la même chose qu’hier. À la fin de la journée, j’ai complété le premier étage et j’ai même fixé le tour des châssis. Il ne restera qu’à poser les cadrages.
À 10:00 je vais me promener avec l’enfant du Laos. Il fait tellement beau que j’y vais en chandail seulement et pas de gants. Ça fond partout. On commence à voir le gazon. C'est jour de printemps.
Mais ça ne sent pas encore les fleurs
En après-midi, ma cloueuse ne veut plus fonctionner. En fait, c’est le compresseur qui refuse de tourner. J’appelle le technicien et je descends de l’échelle. Je démonte le capot, donne une poussée au moteur et tout redémarre.
Allez, un peu de collaboration, s'il-te-plait
Je peux faire une première rangée de planches au deuxième étage. Il ne me reste que trois planches. C’est parfait, je finirai demain et j’ai encore du travail autour des portes et l’isolation au troisième.
Première rangée du deuxième étage
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Je me lève un peu avant 6:00 pour aller me promener avec Qu’à pue, un diminutif de Capucine. J’envoie un texto à Jean-Luc pour lui rappeler qu’il n’y a pas de bateau à 10:30. Il me rappelle aussitôt pour me dire qu’il est déjà sur la route. Le pauvre ne dormait plus à 4:00 et il a décidé de partir de Québec tôt pour éviter la circulation dense des fonctionnaires.
T'as bien fait, Jean-Luc
Je n’ai pas le temps de commencer mon travail qu’il arrive déjà à 8:00. Un peu de placotage et je vais continuer à poser mes planches de pin. Je commence la première rangée au deuxième étage. Je dois me rendre chez GGJ pour des clous et des vis. Je pose toutes les planches qui me restaient mais j’ai encore du travail : je fais la finition de la porte du deuxième.
Porte du deuxième avec vue sur le poulailler
Je fais du ménage sur les trois étages et je monte quelques matériaux au troisième. Ainsi je libère de la place au premier et je pourrai commencer plus rapidement le travail au troisième. Il est temps de plier bagages. Je ramasse mes outils et je suis prêt à partir. Je dîne avec Jean-Luc et je quitte par le bateau de 13:00.
Je reviens bientôt
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