pharamen

Nous sommes jeudi et je suis à Terres-Rompues depuis dimanche. J’attends que les fenêtres arrivent chez BMR avant de retourner à l’Île. Mercredi après-midi, je téléphone chez BMR et on me répond que les fenêtres sont arrivées depuis une heure seulement. Je me prépare à partir.

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J’ai quitté Terres-Rompues à 7 h et pris le bateau de 9 h 30. Il fait très beau. En attendant le bateau je téléphone à BMR pour avoir une livraison partielle des fenêtres, celles du troisième plancher, entre 10 h et 12 h.

Encore le bateau

Lorsque j’arrive à la maison, je n’ai que le temps de décharger mon auto et chausser mes bottes que le camion arrive. Nous débarquons les 6 fenêtres et les 6 paquets de Canexel manquants. Je suis prêt à travailler.

Je pose 5 fenêtres et la planche de Canexel qui va sous la fenêtre. C’est une bonne journée car j’ai dépassé mes objectifs.

Belles fenêtres tout là-haut 

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Jean-Luc a décidé de partir pour Québec. Il a besoin de s’évader et de faire quelques magasinages. En son absence, je n’ai pas le droit de travailler en hauteur. Je m’occupe différemment. J’ai la responsabilité de la chienne, celle qu’on surnomme l’enfant du Bengladesh. Je dois donc consacrer une heure et demie de marche pour la gentille bête.

Vers 8 h 30, il se passe des activités de merdre chez les voisins : ils refont le système sceptique et de champ d’épuration. Je téléphone chez BMR pour faire livrer le reste des fenêtres et des portes. Je décide, mais alors là très prudemment, de poser la sixième fenêtre du troisième au-dessus du trait-d’union. Je l’ai fait sans tomber.

Un travail merdique chez les voisins

 J’installe un routeur dans le phare pour avoir un meilleur signal internet surtout dans les campeurs. C’est maintenant la promenade de l’enfant du Cashemire.

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Je me réveille tôt et je suis prêt pour aller promener la chienne d’Iran qui a succédé au chat d’Iran. Après le déjeuner, je vais collecter les œufs et nourrir les poules et la bête canine.

Afin de rester au niveau des vaches, j’installe le tuyau de 3 po pour l’égout jusqu’au trait-d’union où sera installé la toilette. Je coupe le mur entre le phare et le trait-d’union et j’enlève les poteaux. L’espace s’agrandit pour installer une toilette et une douche. Le dîner est expéditif et je continue le travail de la plomberie.

Le tuyau d'égout

À bas le mur

Jean-Luc revient de Québec et il a plein d’aventures à me raconter. Après le souper, la conversation devient lunatique car la lune en est presqu’à son plein.

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Je travaille sur le plancher de la bécosse. J’installe deux pouces d’isolant rigide et un contreplaqué de façon temporaire. Cela me permet de percer le trou pour la toilette et les multiples trous pour le drain de la douche dans les solives du plancher.

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Nous assistons à un beau lever du jour et du soleil mais les nuages arrivent peu de temps après.

Je prépare une liste des matériaux à acheter et je vais chez BMR pour commander. J’arrête par Tradition qui n’est plus le Boni choix qui mal y pense.

Je prépare les scies et les échelles pour la grosse besogne et je commence le Canexel autour des nouvelles fenêtres. À 10 h Côme arrive pour 4 jours. L’objectif est de terminer le Canexel et de poser les fenêtres et les portes.

Côme reste au sol pour couper le Canexel et je reste en haut de l’échelle pour le poser. Tout va beaucoup plus vite. Pour éviter de déplacer les échelles, nous complétons le travail pour chaque mur, c’est-à-dire: poser le Canexel, poser un 2 x 4, poser le J et le soffite. C’est après que je peux enlever ma ligne de vie, descendre des hauteurs et déplacer les échelles sur l’autre mur. Nous faisons 4 murs sur 8. L’objectif pour aujourd’hui était 3 murs alors tout va mieux qu’espéré.

Papa est en bas, qui fait du chocolat

Maman est en haut, qui fait du gâteau

Le souper à trois est animé. Nous mangeons saucisses, tomates, choux-fleurs, carottes et vin

La discussion s’anime ou s’avine selon le point de vue. Je laisse les deux frères ensemble et je gagne ma couche.

Personne avinée, pas toujours raffinée

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Nous assistons encore à un beau lever de soleil. La question du déjeuner est :  Est-ce l’aube, ou l’aurore? J’ai fais mes recherches et l’aube correspond au lever du jour lorsque la lumière est blanchâtre. L’aurore correspond au lever du jour lorsque la lumière est plutôt rosée et suit donc l’aube. Ensuite vient le lever du soleil. Là la lumière est vive et rouge comme le soleil du matin.

L'aube ou l'aurore, c'est la question

Je vais chez BMR à 8 h pour du soffite manquant et de la peinture de retouche. On fait le mur aveugle : c’est différent car il n’y a pas de fenêtre et l’échelle est abrupte. Il est difficile de travailler et c’est beaucoup plus long. Je dois fixer le 2 x 4 et me tenir après pour poser le J. On fait les deux autres murs avant dîner. Tout va bien.

Non ce n'est pas le mur aveugle

mais l'échafaudage est le même

Et l’heure du dîner a sonné. La soupe au blé d’inde a cramé; il faut se rabattre sur une soupe aux gourganes. Les pilons de poulet ne sont pas assez cuits; on se rabat sur le jambon. À tout plan A, il y a un plan B.

Tout est dit

On finit le dernier mur après le diner, celui sur le trait d’union. Il est aussi très difficile car il faut faire un autre type d’arrangement pour grimper tout en haut.

Le dernier mur

Un peu plus tard, nous étions à déligner les planches de recouvrement des arêtes des murs lorsque la visite est arrivée : Paule-Armande et Serge. Nous faisons l’accueil d’usage et nous continuons notre travail en faisant la peinture du chant des planches de recouvrement et on ramasse le chantier.

La visite est arrivée

L’apéro est servi et il est suivi d’un souper progressif qui s’étend de 18 h à 20 h 30. Serge nous partage son délicieux doré qu’il a lui-même pêché dans le nord du Québec. Alors que j’avais décidé de ne pas trop taquiner Jean-Luc, ne voilà tu pas que c’est la visite qui s’en occupe. Serge, qui semblait une personne réservée, nous sort une taquinerie que je qualifierais d’acerbe : alors que Jean-Luc, qui n’a pas compris ce que Serge venait de lui dire, lui explique qu’il a un appareil … Sans attendre la fin de la phrase, il lui demande si c’est un appareil à neurones. Ouf, il est entré dans notre clan. Pauvre Jean-Luc.

Mais son tour est venu lorsqu’on lui demande d’allumer la chandelle. Il se demande si le mot chandelle vient de chant et de DEL pour diodes électroluminescentes. Est-ce que des DEL chantent? Bien sûr, il y a exagération.

Le chant des diodes

Et le sujet porte maintenant sur l’amour que Jean-Luc porte pour les antiquités. D’ailleurs, lors de son voyage à Québec, il est arrêté chez un antiquaire et n’a pu résister à cette pièce de collection qui trônait sur l’étal de Mohammed. Il est reparti avec son bien, laissant traîner une queue de souris derrière lui.

Oui, Jean-Luc, c'est une antiquité

Ça aussi

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Ce matin, c’est jour de pluie. La visite nous rejoint pour un gros rassemblement au déjeuner. Le repas est festif et agréable.

Alors que la visite s’apprête à partir, et malgré la pluie, on installe les 7 fenêtres et les 2 portes. La pluie cesse au dîner. Pendant que je pose les planches de recouvrements des arêtes des murs, Côme pose les poignées de portes.

La porte du deuxième et sa poignée

Ce soir, c’est Côme qui fait le souper. On mange du shop sowi.

Un shop sowi, youppi

2019-09-12-jeudi-jour 50

Il fait super beau soleil malgré la fraîcheur. Jean-Luc se prépare à partir pour Québec. Il a un mot à échanger avec Mohammed. Pendant ce temps, Côme et moi essayons d’en faire le plus possible avant notre départ. Il nous manque un peu de matériaux et nous nous donnons rendez-vous mardi prochain pour compléter le travail avec la porte et la fenêtre que j’apporterai de Chicoutimi et du Canexel qui arrivera de La Malbaie. Nous nous préparons pour le bateau de 13 heures.

Je reviendrai avec la porte qui va là

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Après ce long congé, je reprends la route ce matin à 6 h 50. J’ai du temps pour le bateau de 9 h 30, donc je peux rouler lentement. Arrivé à St-Urbain, j’envoie un texto à ma belle Hélène qui me demande si je suis en avion. Voyez-vous, le parc de la Galette est très invitant et il n’y a pas de traîneux, alors je roule à 100 tout le long.

J’arrive en haut de la côte des Éboulements et j’aperçois le bateau au quai. C’est pas normal, il est 9 h 05. En arrivant sur le quai, le bateau quitte. Merde. Je l’ai manqué mais je suis en avance pourtant. On apprend qu’il est venu chercher les ambulances et une auto de pompier pour les mâchoires de désinrcarcération. Il y a un accident sur l’Île : un autobus s’est renversé et une personne a été légèrement blessée mais rien de grave.

Chauffeur distrait?

J’arrive 45 minutes en retard sur mon horaire et à ma grande surprise, Côme est déjà arrivé. Le coquin a profité des ambulances et a pu embarquer sur le bateau alors qu’il devait prendre celui de 9 h 30 comme moi.

Nous commençons le chantier comme prévu. En fait, c’est la suite de la semaine passée sauf que Côme peut installer le Canexel du trait-d’union et la fenêtre meurtrière. Pendant ce temps, moi je monte dans mon échelle et pose le Canexel des arêtes des murs tout la haut.

Je continue en après-midi et Côme peut s’occuper à isoler le poulailler. Franchement, les poules seront à la chaleur cet hiver.  

2019-09-18-mercredi-jour 52

La journée est belle mais fraîche.

Belle journée en devenir

Après le déjeuner, nous terminons le recouvrement des arêtes du côté du trait-d’union. Il y a beaucoup de travail de précision. Il faut tenir compte du toit et des angles. Les angles des arêtes du phare sont obtus alors que  ceux du trait-d’union sont aigus.

Un angle aigu n'est pas pour une personne obtue

Plus tard, je travaille sur la plomberie sous le plancher pendant que Côme finalise son poulailler.  Les poules auront un éclairage de seize heures par jour grâce à une ampoule actionnée automatiquement par une minuterie électronique. Une chaufferette sera actionnée par son thermostat intégré.

Poule-d'ginne et ses amis prêtes à pondre

Côme vient m’aider à fermer le plancher sous le trait-d’union qui complète la plomberie.

Il n'y aura pas que les poules qui seront à la chaleur

Nous avons terminé la phase pré-hivernale du phare. Comme pour le champ de blé, il faut retourner le fond et l’engraisser pour qu’il puisse à nouveau produire.

Le souper est festif. La mission est remplie. Nous quittons demain.

La petite porte que Jean-Luc affectionne tant

2019-09-19-jeudi

Il fait beau soleil. C’est une bonne occasion pour prendre des photos alors que le soleil offre une luminosité écarlate. Jean-Luc nous reçoit pour le déjeuner. C’est la dernière Cène : il retrouvera sa vie d’ermite. Côme est prêt pour le bateau de 9 h et moi j’attends celui de 10 h. Je m’assure que tout est bien ramassé. Je retourne à Terres-Rompues en Ti-campeur.

La dernière Cène

Le phare est prêt à affronter l’hiver. Il fait maintenant partie des attractions de l’Île.

Une attraction, c'est attirant