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2019-06-14-Le phare-Les planchers-2 et 3

2019-06-14-vendredi-jour 8

 

Journée pluvieuse, ce matin mais pas assez pour nous empêcher de travailler. Nous mangeons des œufs sans problème car les poules à Jean-Luc vont nous fournir. Je travaille sur l’ordinateur car en voulant vérifier quelque chose sur les plans, je m’aperçois que la dimension de 108 1/8 du deuxième plancher n’est pas bonne. En fait c’est une question de perpendiculaire plutôt que le niveau. Je corrige le plan mais notre journée commence par défaire une partie du travail qu’on a fait hier pour installer la solive et sa rosace. Nous avons l’énergie du matin et on corrige tout dans la bonne humeur.

 

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Correction d'une erreur de hauteur

 

Par la suite, nous grimpons dans l’échelle et l’escabeau pour poser les autres solives principales. Auparavant, nous les avons coupées par paire et c’est un travail minutieux et assez long. La structure prend forme et surtout de la rigidité. Nous pouvons alors enlever les entretoises ce qui nous permet d’avoir un plancher sans encombrement. Nous retirons le polythène qui protégeait le plancher et nous commençons à poser le contreplaqué de façon temporaire sur le plancher-1. Mais Côme n’aime pas trop le plan de pose des feuilles et je me retire dans le bureau pour refaire les plans. Il est déjà midi et c’est la pause dîner.

 

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La structure prend forme

 

 

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La structure prend de la hauteur aussi

 

 

Le travail reprend rapidement et les plans corrigés ne servent à rien. Nous y allons avec l’inspiration du moment et finalement, nous avons un beau plancher solide prêt pour attaquer le plancher-2.

 

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Le plancher-1 est tout contreplaqué

 

Côme prépare les lambourdes pendant que moi, je m’occupe de monter l’échafaud, cette vieille amie qu’on a surnommée la civière. Je m’en sers immédiatement pour compléter le vissage de la rosace du plancher-2. Ensuite, nous posons les lambourdes sur les solives principales ou comme Côme préfère le dire, nous posons les calembours sur les salives.

 

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Juchés sur la civière, nous posons les calembours sur les salives

 

À 16:00 le ciel devient noir. Nous décidons de poser le polythène sur le plancher-1 et nous ramassons les outils. Aussitôt fait, la pluie commence à tomber. La journée a été bien agréable et le travail progresse bien. Mais la fatigue nous gagne facilement.

 

Le souper a lieu dans le motorisé. On nous reçoit comme de belle façon en nous partageant les truites pêchées par Côme et le riz aux légumes façon Danyèle. Je me bourre la face comme un adolescent.

 

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Un repas de truites

 

 

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C’est le déjeuner habituel. Rien de spécial.

 

Nous débutons le travail sur le plancher-2. La première chose à faire est de poser les solives sur le pourtour de l’octogone du plancher de façon à corriger les écarts des colonnes. Premièrement, nous déterminons l’emplacement des solives. Deuxièmement, nous mesurons la longueur des 8 solives sur le pourtour et par un calcul arithmétique, nous vérifions si le périmètre de l’octogone correspond à la valeur théorique des plans. Nous avons une erreur de 1/16 po sur 50 po environ. C’est très bon. Ensuite nous faisons la coupe des 8 solives. Nous en installons une pour s’apercevoir qu’on a une erreur de 2 po trop long. Nous les recoupons et commençons leur installation. Après 6 solives, nous nous apercevons que leur position est erronée car nous avons omis de soustraire la valeur de l’hypoténuse causée par l’épaisseur du contreplaqué de 3/4 po qui tient la solive principale à la colonne. Nous dévissons les 6 maudites solives et les revissons à la bonne position. Enfin, nous sommes très satisfaits du travail car les colonnes sont verticales sur la bulle du niveau. Il est déjà 11:00 et nous fermons le chantier pour accueillir la visite de Chicoutimi. Gisèle et Rénald  et comme mon amoureuse fait partie de la visite et il n’est pas question que je la néglige même pour un phare.

 

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Pose des solives sur le pourtour

 

 

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C'est beau la géométrie

 

 

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Belle pause

 

 

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Le rouge te va bien, Gisèle. 

 

 

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Après un beau lever de soleil, une nuit reposante et un super déjeuner en plein air avec la visite, nous reprenons le travail. Nous coupons et installons toutes les solives du plancher-2.

 

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Encore des solives

 

 

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Encore des oeufs

 

 

Ensuite, nous montons les feuilles de contreplaqué pour recouvrir le plancher. Une échelle nous donne facilement accès au deuxième plancher. Le travail commence par deux feuilles pleines et ensuite par la découpe de morceaux plus complexes pour le pourtour.

 

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Belle photo ça, Hélène

 

 

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Ils sont fous

 

Nous prenons une pause pour jaser avec la visite qui est sur le point de nous quitter. Finalement nous complétons le plancher en préparant l’ouverture qui donnera accès à l’étage à partir du rez-de-chaussée.

 

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L'ouverture qui mène à la chambre à coucher

 

Alors que nous avons tout ramassé le chantier et que c’est l’heure du repos, Danyèle est incrédule à l’idée que l’échelle de meunier sera vis-à-vis la porte d’entrée. Après quelques minutes d’incrédulité de ma part, je dois admettre que je me suis trompé de section d’octogone et que l’ouverture est déphasée de 45 degrés. Ah non, que faire. Côme garde son sang-froid et demande à consulter les plans. Ensuite nous montons sur le plancher-2 et nous trouvons une solution pour changer l’ouverture de place. Il vaut mieux, dit-il, de travailler deux heures à corriger l’erreur que de le regretter à tout jamais. Que de sagesse dans cette parole si bien que mon découragement se transforme en positif et j’ai hâte à demain pour effacer cette erreur.

 

La journée se termine par un bon spaghetti italien que Danyèle nous a servi et un ou deux morceaux de gâteau que Gisèle nous avait préparé. Merci ma sœur, il est si bon. À 19:30 nous regagnons nos appartements respectifs.

 

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C’est nuageux mais on prévoit du soleil. On a des œufs avec les cinq poules de la basse-cour mais on n’a pas de pain. Jean-Luc sort une recette miracle qui lui permet de faire du pain qui ne lève pas. C’est comme une pâte à pizza non cômestible mais que j’ai trouvé très bonne.

 

La journée débute un peu plus tard mais comme prévu, il nous faut deux heures pour corriger mon erreur de la veille. À la fin, l’ouverture dans le plancher a tourné de 45 degrés sans qu’on s’en aperçoive. Pour se donner une certaine progression aux travaux, nous rallongeons une colonne en ajoutant un 2 x 10 de seize pieds. Il faut arrêter le chantier car on se prépare pour un départ de l’Île. Côme et Danyèle doivent aller à St-Alexis et revenir demain pour souper. Quant à moi, je dois m’occuper de ma chérie et passer deux nuits avec elle. Elle est toujours prioritaire au phare. Nous ramassons notre camping et nous dînons vers 11:15 pour prendre le bateau de midi.

 

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Une progression de seize pieds

 

 

2019-06-19-mercredi-jour 10

 

Il fait tellement beau depuis hier. Côme et Danyèle sont revenus sur l’Île hier pour souper. Connaissant l’étalon, je décide d’avancer mon arrivée en partant à 5:45 afin de prendre le bateau de 8:30. Je roule sous une température parfaite et je fais même la rencontre d’un lièvre qui traverse le chemin juste en avant des roues de l’auto. Tout va bien sauf que je dois appliquer les freins de façon inattendue car un magnifique orignal est en bordure de la route. Je réussis à prendre une mauvaise photo avant qu’il ne s’enfuit dans la forêt.

 

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Une belle bête

 

J’arrive enfin chez Jean-Luc et Côme a déjà commencé le travail. Il a agrafé la polythène et préparé les calembours pour le plancher-3. La première chose à faire est de couper les 2 x 10 de seize pieds de long. La deuxième chose et non la moindre est d’installer une corde tout en haut de notre construction afin d’y attacher notre harnais de sécurité. Ainsi, en cas de chute, nous resterons suspendus au bout de notre ligne de vie. La madame de la CNESST donne son approbation et nous pouvons poursuivre les travaux.

 

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Suspendus à nos lignes de vie

 

Les huit 2 x 10 de seize pieds sont montés sur le plancher-2 et soulevés en place sur chacune des huit colonnes. Il faut les enligner et les visser afin de prolonger les colonnes. Ensuite, Côme visse les blocs de bois qui reçoivent les solives principales. La dimension à respecter est 215 po à partir du pied de la colonne. Pendant ce temps, je prépare la rosace du plancher-3. Une visite surprise ne nous empêche pas de travailler mais entreprend Jean-Luc. Le monsieur de Jonquière est bien gentil mais Côme et moi avons d’autres chats à fouetter. C’est l’heure de dîner.

 

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Installation des blocs à 215 po

 

Nous mangeons un restant de viande de la veille dans sa sauce violette. C’est bon mais ça fait dur. La tarte au pommes et sucre à la crème qui suit vaut le détour par St-Donat. Et voilà que le camion de BMR recule dans l’entrée pour livrer les fourrures de 1 x 3. Nous reprenons le travail en vissant la rosace sur la solive et nous montons l’ensemble solive-rosace sur les deux colonnes pré-sélectionnées.

 

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Travail d'assemblage sous l'oeil distrait de la madame de la CNESST

 

 

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La roasace est en place

 

Dans les hauteurs, on sent bien que l’ensemble de la charpente est chambranlante. Nous décidons de fixer des florences en X sur les murs du premier étage afin d’augmenter la rigidité de l’ensemble. Maintenant, nous poursuivons notre travail d’installer les solives principales aux quatre colonnes et ensuite, nous préparons les quatre autres solives au 45 degrés. Le travail consiste à couper les solives à 45 degrés à un bout et à 8,1 à l’autre bout. Finalement, nous vissons les plaques de contreplaqué de renfort et la pluie commence à nous dire que la journée est finie. Nous ramassons le chantier.

 

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Les solives principales du plancher-3 sont posées

 

C’est l’heure de l’apéro suivant la douche journalière. Côme nous prépare une entrée de truite fumée et comme met principal, nous mangeons des saucisses de St-Alexis grillées. Jean-Luc nous a préparé un dessert de gâteau blanc avec crème fouettée et framboises. Après une bonne discussion, nous gagnons nos appartements vers 19:45. Bonne nuit.

 

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Tout le monde a dormi profondément si bien que même Jean-Luc s’est fait réveiller par Côme à 6:00. Je fais le café pour tout le monde et le déjeuner se passe sans trop d’affaires simpes.

 

Nous montons les solives principales à 45 degrés sur le plancher-2 afin de les fixer sur le plancher-3. Ensuite, il faut mesurer les solives transversales et vérifier que leur longueur corresponde à la valeur théorique. Nous n’avons que 1/16 pouce de différence, ce qui est très bien. Nous installons les calembours et nous coupons les 8 solives du pourtour. Après leur installation, je reste en haut et Côme prépare les autres solives que je monte à l’aide d’une corde. Je les pose et je crie les dimensions des suivantes au coupeur d’en bas.

 

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C'est beau les solives

 

Il en reste 4 à poser mais la pluie et l’heure du dîner nous contraint à arrêter le travail. La soupe au pois de Danyèle nous donne un petit goût de St-Alexis-des-Monts. Après le dîner et aussi après la pluie, nous retournons au chantier. Après l’installation des dernières solives, nous coupons les feuilles de contreplaqué qui recouvrent le plancher-3. Le travail est assez long et il faut monter les feuilles avec la corde. L’échelle est étirée au maximum pour atteindre cette nouvelle hauteur. La madame de la CNESST la trouve chambranlante mais pour moi c’est comme « Le chêne et le roseau » de Lafontaine. La pluie veut reprendre et nous avons tout juste le temps de mettre le polythène sur le plancher-3.  Une autre étape est réalisée. Il est déjà 17:00.

 

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Il va pleuvoir, mettons nous à l'abri

 

 

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Finis ton travail avant la pluie

 

 

C’est l’apéro suivi du souper avec de grandes discussions comme c’en est l’habitude maintenant. Nous sommes un peu gaulois devant le festin.

 

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Il fait beau ce matin et ce ne sera qu’une petite journée car nous partons faire du camping pour la fin de semaine de la fête nationale. Côme et Danyèle vont au Genévrier à Baie St-Paul et moi je vais rejoindre Hélène au Paradis Marin de Les Grandes-Bergeronnes.

Nous préparons les 2 x 10 de 12 pieds qui seront ajoutés aux colonnes et ramassons le chantier. Tout est bien fixé et l’échelle est retirée afin d’empêcher des bêtes de monter au deuxième ou au troisième. Tout le matériel est bien protégé et nous préparons nos campeurs pour partir. Nous prenons le bateau de 11 heures. Les planchers 2 et 3 sont complétés. Nous reprendrons le travail mardi le 25 juin.

 

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Qu'est-ce que c'est sur le revêtement du mur de la maison?

 

 

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Des bébés araignées

 

 

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Du haut du plancher-3

 

 

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Bonne fête des Québécois

 



25/06/2019
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