2016-03-28-Notre de maison à l'Isle-aux-Coudres-Les portes et la chasse d'eau
Séjour du 28 au 31 mars.
Avertissement: les photos sont commentées par moi, Réjean
En l’absence du scribe ordinaire qui est devenu grand-papa pour la deuxième fois et qui s’est déplacé en Gatineau, moi, son associé de frère, prend sa relève pour ajouter, dans son très populaire blog de nos maisons près de l’eau, mon compte-rendu de mon séjour avec mon frère Côme.
Pepére profite d'Annabelle
Mamie profite de Théo
Côme arrive à 6h pour le p’tit déj. Je suis prêt depuis quelques jours; j'ai fait de la bouffe et préparé des effets pour la maison de l'île. À 6h45 on est en route pour l’Île. Le trajet se fait très bien sur une route sèche et ensoleillée, à telle enseigne que nous arrivons pour le traversier de 9h30 à Saint-Joseph-de-la-Rive au lieu de celui de 11h30 comme prévu.
Nous arrivons une demi-heure plus tard devant la maison pour nous rendre compte que Guylain Tremblay n'a pas ouvert l'entrée comme requis au téléphone.
La cour est pleine, vilain Guylain
Je téléphone à Gilles Perron (celui-ci de bonne humeur comme d'habitude, c'est devenu légendaire); par hasard il est avec son mastodonte de tracteur pas trop loin. Le déblayage se fait en un temps deux tours de main et les bancs de neige déplacés sont impressionnants. Et voilà: le camion est dans l'entrée; on a hâte de rentrer le nouveau lit; Côme dormira bien, ce qui n’a pas toujours été le cas les dernières fois.
Le camion est garé, la neige est empilée
"Non, je ne dormirai pas dans la civière, j'ai un lit"
Propos empruntés à un bénéficiaire d'un hôpital près de chez vous.
La partie de la maison non finie, celle que l'on appelle le bord à Rejean, n'a pas été mise en ordre et c'est tristounet mais avec du cœur au ventre on a vite fini de transformer les lieux en une pièce accommodante.
Même tristounet, il y a de la beauté dans l'eau
On dîne: la bonne tourtière de Gisèle D. est bienvenue avec des betteraves chapardées de notre même Gisèle. Rien à cuisiner.
P.M., installations des poignées d'armoire: l'effet est agréable même s'il s'agit de récupération.
Les pitons de la récupération
C'est alors que Côme commence à passer d'un côté à l’autre des maisons pour faire courir les tuyaux qui alimenteront les salles de toilettes aux deux extrémités de maison. Toute une d'jobbe mais le maître d'œuvre, sourire aux lèvres est d'excellente humeur. Nous aurons l'eau courante dans des endroits stratégiques; comment se passer d'une chasse d'eau à l'ère du grand confort américain.
Finie, la chasse aux chaudières
C'est maintenant l'heure du souper: une petite frette pour Côme et du Tinto pour moi. Mais nous aurons une surprise. Le courant va manquer pour ne revenir que deux heures plus tard. Nous mangerons frette, c'est à dire du saumon fumé et un sandwich au jambon. Il y a quand même pire comme malheurs. Le courant revenu on se sent comme des enfants au pied de l'arbre de Noël. Super fatigués on se couche à l’heure des poules.
Sans commentaire
Le lendemain au chant du coq c'est une autre journée qui commence. Promenade comme d'habitude avec Miss Capucine, p’tit déj et vaisselle. Côme a à peine fini son café que sa journée de travail démarre : continuer le projet d'installation de la tuyauterie. Du beau travail de pro.
Sans commentaire non plus
Et maintenant mesdames et messieurs, surtout mesdames, la, la, la, la porte de la salle de toilettes est installée après moins de deux heures. Un exploit puisque Côme a dû faire sans boîte de porte industrielle et en construire lui même temporairement parlant. Les définitives seront faites à St-Alexis chez lui. On pourra enfin avoir un max d'intimité avec cette belle porte de pin massif qui se referme avec un son de stradivarius quand le swing du géant n’est pas trop puissant.
Le géant s'est prosterné devant le trône
Et voilà pour un mardi de travail qui se termine par un bon souper que Côme fabrique et que je dévore: blood-pudding (en anglais ça fait exotique, en français c’est du boudin) et ses oignons frits.
Le poseur de porte enlève ses bottes et fait la popotte
Le mercredi suivra la routine: pour moi c’est un tour à l’éco-centre pour alléger le surplus de déchets et Côme continuera à fignoler un tas de petites choses. On ajoute ceci ici et cela là.
Et là, c'est l'installation de la (maudite) vasque et son robinet
Voilà. Le souper du soir nous apporte son lot de bonnes saveurs puisque l ‘on n’est pas sur l’île pour du mal manger: Charlevoix a une réputation culinaire top et nous ne ferons pas déshonneur à nos ancêtres.
Belle soirée sur notre Île.
Jeudi déjà et les projets ne sont pas trop onéreux: Côme veut amener l’eau chaude vers la salle de toilette de l’est et il fera un heureux: Rejean pourra se laver à glandeur.
Derrière cette porte, je pourrai me laver à la glandeur
et les animaux ne pourront pas me voir
P.M. D’autres lieux nous appellent et nous prendrons le bateau de 1 heure pour revenir à Chicoutimi que nous retrouvons super sale sur le boul. St-Paul mais la petite pluie a déjà commencé à nettoyer un peu.
Merci pour la relève, mon frère.
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