2013-11-07-Notre maison à l'Isle-aux-Coudres-La suite et la fin de la construction des murs
Lundi matin, 4 novembre, je suis prêt tôt. Je me suis levé comme une balle. Il faut dire que nous sommes revenus à l’heure normale et je suis encore sur le décalage horaire. Le ciel est bleu mais le soleil n’est pas encore levé. J’ai chargé l’auto avec du bois et des vêtements plus chauds. Je quitte Terres-Rompues et en traversant le pont de ma belle rivière, je fais un salut à mon chez nous au loin.
Terres-Rompues est au fond à droite
La route est belle et la conduite facile. Le seul inconvénient, s’il en est un, c’est la présence du soleil à l’horizon qui m’aveugle plus d’une fois. Arrivé à St-Urbain, le moteur de l’Echo n’est pas serein malgré le son de serin qui en sort. J’arrête sur le bas côté et cherche le problème. Facile à trouver, c’est encore la courroie de la pompe à servo-direction qui a monté sur la lèvre de la poulie et qui essaie de s’échapper. Ce n’est rien de grave et je m’en occuperai sur l’Île.
Je suis sur le point de descendre la fameuse côte avant St-Joseph-de-la-Rive et je salue notre Île.
Notre Île et Petite Rivière St-François au loin
Et je la descends en admirant la pointe ouest.
Méchante côte, bons freins
Lundi, jour 14
Je commence le chantier à 10h30 par la fabrication de deux murs dont un n’a pas de fenêtre. Ensuite je construis les deux murs de la cuisine. Ils ont de grandes fenêtres et comme ils sont plus grands, le travail est plus long.
Un mur de la cuisine
La marée est très haute, le soleil est très haut, si bien que le décor est très invitant pour une pause. Je contemple la beauté de la mer.
Beau coup d'oeil pour beaucoup d'yeux!
À la fin de l’après-midi, le ciel est très bleu et m’offre un spectacle inusité : la rencontre de deux étoiles filantes. Ce ne sont pas des soucoupes volantes mais deux avions gros porteurs dont les moteurs laissent échapper des gaz rougis par le soleil couchant.
Étoiles filantes en plein jour. Faites un voeu!
Étonnamment, à la fin de la journée, j’ai construit quatre murs. Il m’en reste donc deux à faire. La journée se termine à la noirceur à 17h00 et je gagne l’Astrordinaire pour le souper et le repos.
J’ai dégusté deux pots Masson d’un délicieux ragoût que ma belle Hélène avait cuisiné la veille. Bien repu, je ne peux résister au sommeil et c’est à 19h30 que je m’insère dans mon sac de couchage. Je dors, je dors, je dors.
Mardi, jour 15
Je me réveille quelques fois pendant la nuit mais vers 6h00 le jour se lève et moi aussi. La barre du jour est de toute beauté. La journée s’annonce belle malgré le froid matinal. Il fait autour de -4 degrés.
Couleurs matinales. Quel artiste!
Je prépare mon déjeuner routinier et prend la décision qui s’impose. Pendant la fin de semaine, Jean-Luc m’a suggéré de fermer le chantier pour l’hiver, question de froid. Pour ma part, il est possible de monter les murs cette semaine mais la construction du toit prendra beaucoup de temps. Il faut monter et descendre plusieurs fois pour un même morceau de bois et ce sera long. La pose des bardeaux d’asphalte se fera par température sous zéro, ce qui n’est pas recommandé. La décision est de fermer le chantier.
Je construis les deux derniers murs. Comme ils n’ont pas de fenêtre, je termine assez tôt. Je les empile avec les autres je m’affaire à ramasser le chantier. Je recouvre toute la construction de polythène que je maintiens avec des bouts de bois vissés sur le plancher. J’espère que ce sera assez solide pour passer l’hiver sans problème.
Le chantier en hibernation
Je coupe les restants de bois que j’embarque dans l’auto pour servir de bois d’allumage à la maison. Il ne reste presque plus de matériaux. Jean-Luc sera content. Je vais saluer Gisèle. Je règle le problème de la courroie de servo-direction : je la coupe et la lance dans les rebuts. Je conduirai avec les power bras. Je suis prêt pour prendre le bateau de midi.
Arrivé au bateau, je vois les autos débarquer et après la dernière, la barrière s’abaisse. Que se passe-t-il? Je vais voir l’horaire et je constate que depuis le 1 novembre, il n’y a pas de bateau à midi. Bon, je suis insulaire, solitaire et je fais contre mauvaise fortune bon cœur en me préparant un bon sandwich aux cretons de St-Prime. J’écoute Radio-Canada et j’attends le bateau de 13h00.
La marée est basse et je regarde les bateaux effoirés dans la bouette de l’ancienne marina.
Bateaux qui font culs secs
Je roule dans le parc de la Galette. L’hiver est proche. Le lac de la Galette a une fine couche de glace déjà.
Le glaçage de la Galette
Au revoir petite chapelle de la Galette. Je reviendrai.
Protège-nous du grand froid!
Fin du chapitre d’automne.
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