pharamen

Lundi, 07 juillet, jour 25

Après trois semaines de travail à Rimouski et une semaine pour les travaux urgents à la maison, me voilà de retour à l’Île. La température est à la pluie après la grosse semaine de canicule que nous avons vécue. Je quitte à 8h00 et j’arrête à l’hôpital des ordinateurs. Le mien a fait une syncope et est dans un coma profond.

J’arrive à Baie St-Paul dans un brouillard à couper au couteau. Je suis certain de manquer le bateau de 10h30 mais à ma grande surprise, il y en a un à 11h00. Pendant l’été, on double la fréquence.

Pendant l’attente, j’appelle BMR et je fais la commande des matériaux. Je communique avec Jean-Luc et il m’apprend qu’il est sur l’Île depuis une heure environ. J’arrive au chantier pour constater que la maisonnette est bien entourée d’un champ de marguerites et de trèfles. Je fais quelques travaux en attendant la livraison des matériaux mais la pluie nous tombe dessus. Elle est soutenue et mon après-midi est plutôt chômé. Espérons que le ciel sera favorable demain.

Il pleut, on boit!

Mardi, 08 juillet, jour 26

Ce matin, il fait beau. Mais vers 7h00 le ciel est menaçant. Finalement, le vent a chassé le gros méchant nuage et il a fait beau. Venteux le matin, mais super en après-midi. Il fait chaud et le vent n’est pas désagréable du tout. À part le fait qu’il arrache le papier noir sur le toit, il a pour effet de me rafraîchir. Je continue le travail sur le toit. Je pose des morceaux de contreplaqué, des solins de bordure et du papier noir. Ensuite, je pose les bardeaux d’asphalte, tantôt dans l’échafaud, tantôt dans l’échelle.

C'est un bon début!

Le dîner est prétexte à savourer une bonne bière fraîche et Jean-Luc me sert une salade de pâtes, champignons, ail, fromage Gorgonzolla ou quelque chose de même et c’est plus que délicieux, c’est exquis. Je lui dis d’écrire sa recette.

En après-midi, deux amis de Jean-Luc, Denis et Gatien, viennent nous donner un coup de main. Le travail consiste à faire le relai des bardeaux dans l’échafaudage et de couper les bardeaux, ce qui m’évite le va et vient dans l’échelle.

Moi, sans la craque de plombier, Gatien et Denis.

La journée se termine sur un 5 à 7, bien sûr, un bon souper concocté par Gatien et ses papou machins et un feu sur la grève. La soirée est magnifique, chaude et sans vent.

Beau progrès!

Mercredi, 09 juillet, jour 27

Il a plu pendant la nuit et ce matin, le vent se lève. Le soleil prend le dessus et le vent ne cesse de souffler. Je m’affaire sur le toit dès 7h30. Toujours le même travail. Les amis de Jean-Luc arrivent vers 10h30. J’ai presque terminé un pan du toit. Je déménage l’échafaud avec Gatien et Denis. Je commence un autre pan et Jean-Luc sonne le dîner. Après une bonne bouffe et une bonne jasette, je reprends le travail seul. Je complète le pan du toit et j’en commence un autre. À 17h00, Jean-Luc sonne l’arrêt du travail. J’ai la moitié du pan de fait.

Avant le souper, je vais faire mes ablutions. Je reviens ragaillardi et je sens le savon.

Douche en plein air!

Après mes ablutions, je sens les fleurs!

Nous mangeons un spaghetti avec les fameux champignons à 99 cennes que Jean-Luc prépare en les dégorgeant et en les mettant en pot avec de la sauce Tamari, ail et huile. C’est vraiment délicieux.

Nous allons faire un tour de machine et au retour, je pense à aller me reposer. Il est 20h00 mais mes mollets me font mal.

Jeudi, 10 juillet, jour 28

La lune a éclairé une partie de la nuit. Elle sera pleine ce soir ou demain soir. Le vent s’est couché, le fond de l’air est chaud. Ce matin, le soleil est plein, il fait chaud.

Après le déjeuner, je m’affaire à rencontrer mes objectifs. Finir le pan de toit commencé hier avant 9h00 et faire l’autre avant midi de façon à compléter le pan de toit sur lequel celui de la cuisine s’adosse.

Le vent est nul et le soleil me tape le dos et le dessus de la tête. Je dois fréquemment arrêter et boire de l’eau. J’en bois au moins 3 litres dans ma journée. Par chance, le ciel s’assombrit et le vent se lève un peu.

Le fameux pan de toit de la cuisine!

À cause de la manipulation de l’échafaud, je révise le programme mais en fin de journée, j’ai rencontré mes objectifs. Demain, je pose du papier goudronné sur le toit de la cuisine pour la rendre étanche et celui de la salle de toilette. Si j’ai le temps, je vais compléter le dernier pan de toit. Je dois rentrer alors je devrai reprendre le travail du toit dans une semaine et demie.

La soirée est très belle. Nous prenons nos chaises et allons voir le soleil couchant sur la grève. La mer se retire et les couleurs sont verdoyantes. Je fais faire de l’exercice à Cappucine, la chienne de Jean-Luc. Je pense avoir réussi à la brûler un peu.

Belle soirée!

Vendredi, 11 juillet, jour 29

La nuit a été bonne et reposante. Ce matin il fait très beau. Après le déjeuner, je pose le papier noir sur le toit de la cuisine et à la demande de Jean-Luc, je pose quelques fourrures pour éviter que le papier ne soit déchiré par le vent.

Nous déplaçons l’échafaud pour faire le dernier pan de toit. Tout va bien et vers midi, j’ai terminé.

Le travail est complété pour cette fois

Jean-Luc attend ses amis JB et Louise. Il a passé l’avant-midi à préparer les lieux. C’était le grand ménage. Pendant ce temps, je pose le papier noir sur le toit de la salle de toilette. Jean-Luc s’impatiente et décide d’aller à la rencontre de ses amis en vélo. Bien sûr, ils sont arrivés pendant son absence. Je procède à l’accueil. Louise me demande si on peut l’appeler. Oui, mais je doute qu’il ait sont téléphone intelligent avec lui. Je l’appelle quand même et le téléphone chante dans la cuisine. Il faudra patienter.

Les amis JB et Louise qui ont retrouvé Jean-Luc.

Je complète mon travail, je ramasse mes outils et à 14h30, je suis prêt à partir. Le bateau de 15h00 m'attend.

À plus!