2015-07-06-Notre maison à l'Isle-aux-Coudres-Le revêtement extérieur pas manqué
Le revêtement extérieur, qui n'est pas arrivé à temps lorsque Côme était ici, est arrivé le lundi juste après, il y a donc 2 semaines. Comme il est dans la cour exposé aux intempéries, je ne peux attendre le pur sang pour son installation. Je décide de venir le poser au plus sacrant. Le départ pour l'Île est fixé pour lundi le 6 juillet.
2015-07-06-lundi-jour 65
La journée est belle et la semaine s'annonce belle aussi. Mon campeur (Libert) a été chargé la veille et je pars vers 7h30. Je dois faire le plein d'essence et il y a de l'encombrement sur les routes, si bien que j'arrive vers 10h pour prendre le traversier de 10h30. J'arrive à destination à temps pour le dîner que Jean-Luc nous a préparé.
Bien repus, nous commençons la pose du fibro-ciment. Mais avant, il faut marquer la position des planches de ce fibro-ciment pour que les dernières arrivent au toit sans avoir à les couper. Ensuite, nous déballons le produit et nous commençons la pose.
Jean-Luc est impatient de débuter le travail
Bon il faut parler de la couleur. Oublions le nom des couleurs, ça n'existe plus. La couleur choisie était "coeur de pierre" ou plutôt "hearthstone" selon monsieur Goodfellow. Moi les couleurs, ce n'est pas ma tasse de thé. Mais pour Jean-Luc, alors là ... La couleur est belle, mais ce n'est pas celle qu'il pensait avoir. Mais il finit par croire que c'est la bonne. Moi, je trouve ça très beau.
Alors, nous commençons par le mur de la cuisine, soit le mur de la façade. Je pose une bande de 2 pouces pour incliner le premier rang (ben oui, c'est un déclin). Ensuite, avec l'aide de Jean-Luc, nous posons les planches l'une après l'autre, l'autre chevauchant l'une. Elles sont fixées au mur sur les fourrures avec des clous à toiture. Au préalable, il faut percer un trou avec une mèche au carbure dans le fibro-ciment avant de planter le clou.
Le petit échafaud est bien pratique
Quel est cet inconnu? Pas un inspecteur non, mais un ami de Jean-Luc.
Nous terminons notre après-midi vers 16h et nous avons le mur de la cuisine de fait et un autre mur de commencé. Petite journée, surtout qu'on a eu de la visite d'amis de Jean-Luc ce qui nous a permis de prendre une pause. Le soleil est fort et la canicule nous est tombée dessus.
Les autres amis de Jean-Luc et moi
Je termine ma journée active par un demi-tour de l'Île en vélo et un arrêt chez Bonichoix qui mal y pense pour un cru australien qui accompagnera le repas.
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C'est une belle journée d'été ensoleillée qui commence ce matin. Réveil à 6h00 comme d'habitude et j'écoute les nouvelles du Saguenay. C'est triste d'entendre qu'une femme cycliste de 60 ans a été happée mortellement par un camion lourd à Jonquière.
Il fait chaud au soleil mais un peu frais à l'ombre. Je fais le café pour deux et on expédie le déjeuner. À 7h30, le sac à clous est sur mes hanches et le travail commence. Les planches sont coupées selon mes calculs pour maintenir les pertes au minimum. Franchement je suis surpris de n'avoir que quelques bouts aux rebuts.
Jean-Luc veut absolument travailler. Ses ambitions sont beaucoup plus grandes que la réalité. Je dois lui faire comprendre que clouer les planches, c'est déjà beaucoup. Alors il s'active et ne tolère pas que je puisse lui voler sa job. Il me surprend car il réussit à mettre en place les planches selon les marques que j'ai faites. Bon d'accord il y a de petits écarts mais on peut sacrifier quelques minutes de travail ou de pièces de fibro-ciment.
Le cloueur de fibro-ciment
La journée progresse et le soleil se fait plus rayonnant. Nous travaillons le côté sud alors je dois porter le chapeau. J'ai chaud et je transpire à grosses gouttes, mais je supporte très bien la canicule avec de l'eau à profusion. Jean-Luc essai tant bien que mal de ne pas travailler au soleil mais il n'y échappe pas. Et il a chaud. Je lui dit de se reposer un peu car à 73 ans, il est vieux alors que moi, je suis encore une jeunesse.
Si le chapeau te fait ...
Bel endroit de repos pour la compagne
Il y a du progrès
Fin de la journée de travail
Je rêve du moment où je vais prendre une douche. Je dis à Jean-Luc que dans mon campeur, j'ai une douche et que je vais l'essayer. Facile à dire quand il fait soleil, mais justement les nuages arrivent et il y a menace de pluie. À 17h00, il commence à pleuvoir. Nous arrêtons les travaux et nous mettons tout à l'abri. C'est à ce moment que je prends ma douche. Il fait moins chaud et l'eau du campeur n'est pas chauffée. Tant pis, je m'amuse à prendre la douche en plein air et ça fait un bien terrible. Je dois garder mes bobettes pour ne pas choquer les gens prudes de l'Île. Mais comment se laver l'intimité? Je mets mon savon dans les bobettes et les remplis d'eau. Ensuite je danse le twist. Après j'ouvre le panneau avant et remplis mes bobettes d'eau fraîche. Il ne me reste plus qu'à me mettre en mode spin. Me voilà proprement étourdi.
Le cycle de lavage
Ce soir, morue et crevettes, vin blanc, tarte au sucre et maudit que c'est bon.
2015-07-08-mercredi-jour 67
La nuit a été venteuse et j'ai mal dormi. Il a plu quelques fois. Ce matin, c'est dégagé et frais. Après le déjeuner, on commence le chantier et le soleil est puissant. J'ai chaud et je ne suis pas vaillant. Mais il faut continuer. J'établis une stratégie pour travailler à l'ombre mais le soleil n'est pas vite.
Où est l'ombre?
Jean-Luc progresse dans la technique de la construction. Il progresse .............. lentement. Mais il a du bon vouloir et il faut encourager cet élan. Il a souvent les mains dans les poches (c'est là qu'il met ses clous), la tête ailleurs (les couleurs, les fleurs) mais on fait avec.
Les fleurs de tomates
L'avant midi se termine avec 2 murs de plus de complétés. Je suis fatigué et j'ai faim. Je lâche le sac d'outils vers 12h12. C'est le dîner mais le chef a fait plus de marteau que de gâteau si bien que le dîner est vite expédié.
Alors que nous en sommes au dessert, vlà tu pas que de la visite arrive. Robin Desmeules et Line. Quel heureuse retrouvaille. Nos cousins, on ne les voit pas assez souvent. Il avait déjà manifesté le désir de nous visiter et avant de partir de Terres-Rompues, je lui avais envoyé une invitation qu'il n'a pas pu refuser. Notre travail n'a pas avancé beaucoup mais le plaisir de la rencontre compensait largement. Robin avait une belle phrase pour tous ceux qui sont pressés: As-tu l'heure? Non mais j'ai le temps.
Notre cousin Robin, descendant de Charles Desmeules et sa charmante Line
Jean-Luc et la visite
La visite et moi
L'après-midi a passé vite en bonne compagnie. Mon entrain a repris après leur départ et j'ai fait la moitié d'un autre mur.
Ce soir, souper spaghetti italien sur la terrasse devant la mer qui monte et le soleil qui baisse.
2015-07-09-jeudi-jour 68
La nuit a été calme. La température est estivale et le soleil s'est levé lentement sur l'Île. Le café est bon sur la terrasse et le travail commence à l'heure habituelle à 7h30.
Il n'y a rien de plus pareil au recouvrement d'un mur qu'au recouvrement d'un autre mur. Autrement dit, il n'y a rien de nouveau à dire sauf qu'à la fin de la journée, il ne reste que 7 murs à faire sur les 20.
Toutes les faces de la maison exposées au yeux des touristes ou aux visiteurs sont terminés. Jean-Luc est satisfait.
L'image trompeuse
La fin de la journée a été plus drôle. Pendant que je prenais ma douche au campeur de la manière décrite précédemment, Jean-Luc prenait son bain dans la barrouette. Il faut dire que la barrouette est trop petite pour que le monsieur y plonge les fesses. Mais au moins, elle a servi de bassine pour qu'il puisse se laver à grande eau. Et pas question de jeter le bébé avec l'eau du bain.
BB, bain dans la barrouette sans se faire rabrouer
Avant de se coucher, j'ai agacé l'enfant de chienne et je lui ai fait courir après un bâton. Mais j'ai couru aussi.
Viens chercher le bâton, enfant de chienne
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Ce matin, c'est véritablement l'été. Le soleil est là, le vent n'est pas là, la température est autour de 15 et le temps est autour de 6h00. Le déjeuner est sans œuf, mais on se reprend avec des tomates et des restants de pain de viande de porc. Le café est bon et je suis très relax.
C'est ma dernière journée et mon objectif est de recouvrir le mur en arrière qui a une fenêtre et un compteur intelligent de notre monopolisant fournisseur d'électricité. Il ne restera que des murs plus faciles à faire au cas où Côme viendrait travailler pendant mon absence.
Compteur intelligent du côté du mur à l'ombre
Je fais le mur avec l'aide de Jean-Luc jusqu'à la fenêtre et ensuite je lui donne congé car il y a trop de découpage et de bricolage pour être deux à la besogne. Il s'en va retourner la terre pour dégager la base des murs et agrandir sa zone de jardinage et de fleurs.
Barrouette bien remplie
À 11h, j'ai terminé mon mur. Il reste 6 murs sur 20 à faire. Je ramasse les outils et me prépare à partir. Je crois pouvoir prendre le bateau de midi. Je m'assure avec Jean-Luc que la tondeuse fonctionne bien. Je le laisse faire le plein d'essence et la démarrer. Elle fonctionne très bien mais je lui fais un petit ajustement pour qu'elle tourne à plus haut régime afin de couper l'herbe qui est un plus haute que celle d'un terrain de golf.
La tondeuse prête pour l'action
Et je quitte un peu à regret l'Île dans toute sa beauté estivale.
Fin du chapitre
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