2013-10-14-Notre maison à l'Isle-aux-Coudres-Le début de la construction
Jean-Luc est rendu sur notre île depuis mercredi, 9 octobre. Moi, je me prépare pour m'y rendre jeudi matin, car il n'y a rien à faire tant que l'arpenteur n'a pas placé les tiges de fer qui déterminent l'emplacement de la construction.
Jeudi matin, je pars à 6h45 en Astrordinaire (le campeur de Simon-Mathieu, le dernier de ma lignée de Desmeules) et je roule par une belle température d'automne. J'arrive à St-Joseph-de-la-Rive pour le bateau de 9h30.
Viens me chercher!
J'embarque parmi les premiers et aussi parmi les derniers car il n'y a qu'un quinzaine d'automobiles.
Salut St-Joseph-de-la-Rive
Jean-Luc n'a pas chômé la journée précédente. Il avait comme mission d'afficher le permis de construction dans une des fenêtres. Il a passé l'après-midi à chercher une fenêtre mais comme il n'y a pas de maison encore, il n'en a pas trouvée. Il s'est dit alors: "Pas de signe ostentatoire".
Jeudi matin, jour 1. L'arpenteur est passé à la première heure et a planté 4 tiges de fer déterminant l'emplacement de la résidence. Je suis arrivé juste après et je lui ai parlé au téléphone pour comprendre ses signes. J'ai enlevé les anciens pieux vissés et j'ai tiré une ligne de maçon verte entre les tiges de fer. Mais ligne verte sur gazon vert fait que Gisèle ne l'a pas vue et l'a arrachée avec son auto en voulant me saluer de près. Le camion de livraison arrive et deux employés déchargent la cargaison sur le sol.
Des pieux et du bois, c'est un début
Je passe le reste de la journée à visser des pieux dans le sol. D'après la résistance à tourner les pieux, les fondations seront solides. J'en visse 23 avant de conclure cette première journée de travail. C'est physique mais je me garde quelques moments de calculs, de mesures et de marquage pour l'emplacement des pieux.
Tu me fais tourner la tête, profites-en pour te regarder le cul.
La journée se termine par une bonne bière devant un feu de foyer que Gisèle nous a allumé, un bon souper que Jean-Luc nous a préparé et une bonne douche que je me suis donné. À 20h00, je gagne ma couche dans l'Astrordinaire pour un sommeil réparateur.
Vendredi, jour 2. La journée débute par une marche d'une heure sur notre île en compagnie de Jean-Luc et de son ami Moka, le chien de Gisèle. Ensuite je me prépare un bon déjeuner à l'arrière de l'Astrordinaire.
Camping dans l'Astrordinaire en arrière
La journée débute par le vissage des 5 pieux qui nous restent. Ensuite, les malendriers sont ajustés pour former les poutres qui reçoivent les lambourdes sur lesquelles se déposent les solives de plancher. Quelle école pour mon vieux frère qui apprend tous ces nouveaux mots.
Voilà le début des deux poutres appuyées sur les pieux
La construction progresse de calculs en mesures, de pose de bois en ajustements. Je coupe les malendriers, j'ajuste avec le petit veau et Jean-Luc en perd son allemand.
À la fin de la journée, le plancher s'est agrandi, mais le petit veau est en désaccord.
Samedi, jour 3. Il fait froid et c'est venteux. Tant pis, il faut continuer notre maison. Les pièces de bois sont coupées et assemblées avec des vis. Jean-Luc met la main à la pâte sans trop s'empêtrer. Bon élève, il apprend à manier la viscieuse à batterie, outil qui n'était pas inventé lorsqu'il a fait ses humanités.
De sa main droite il empoigne la petite viscieuse de Canadian Tire.
La journée se poursuit dans la bonne humeur. Nous sommes bien contents des résultats. Enfin, nous prenons racine sur la terre de notre aïeul.
Quand je parle d'aïeul, c'est de Charles et non de Jean-Luc à qui je pense.
Dimanche, jour 4. La journée est super belle. Il fait beaucoup plus chaud. Je continue le travail toujours de la même façon. Le plancher prend forme et il repose maintenant sur une dizaine de pieux et sur des poteaux pour le soulever à 2 pieds du sol. Ce sera le vide sanitaire. Les poteaux sont maintenus solidement par des équerres de contreplaqué. Mais où est Jean-Luc?
Dimanche, le repos du seigneur...des lieux.
Lundi, jour 5. Il pleut ce matin. Nous protégeons notre travail avec un grand plastique. Je creuse le sol sous la future salle d'eau et nous rammassons le chantier. Nous quittons vers 10h15 pour aller prendre le bateau de 11h00. C'est le retour au Saguenay pour mieux revenir à l'ile dans quelques jours.
Voilà le résultat de cette première étape:
Une croix?
À bientôt!
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