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Depuis ma dernière intervention, Noël et le Jour de l'an ont passé, la St-Valentin, la fête des mères, celle de Dollard et même la neige a fondu. L'hiver a été extrêmement dur. Les jumelles ont bien tenu et Jean-Luc est venu quelques fois.

L'objectif, maintenant, est de construire une galerie. Lors d'une récente visite avec Jean-Luc, nous avons élaboré quelques stratégies pour la construction à venir. La galerie semble stimuler le grand frère. Je fais la conception et la lui propose. Il l'accepte d'emblée.

La semaine dernière, avant de venir sur l'Île, je passe une commande de matériaux à BMR. Hier, Jean-Luc, qui est sur place, fait la réception. Il n'a pas vu les limons de l'escalier. Je fais un appel à Rose-Marie qui me dit qu'ils ont été oubliés au magasin. En après-midi la livraison se fait pour un seul limon. Je fais un autre appel à Rose-Marie qui me dit qu'elle n'en a reçu juste un et que le prochain ne pourra arriver que dans quelques jours. Elle me conseille d'arrêter à Baie St-Paul.

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Je quitte le Saguenay en campeur à 7h30. J'arrête chez BMR de Baie St-Paul et achète le limon manquant. Je prends le bateau de 10h30 et rejoins Jean-Luc vers 11h00. Il pleut et ce n'est pas très invitant de commencer le travail.

Après le dîner, je visse 3 pieux et commence l'isolation du mur de la porte de ma jumelle. Vers 15h30, la pluie est soutenue et je cesse les travaux.

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C'est frisquet ce matin mais la journée est prometteuse. On prévoit du soleil. Pendant que je prépare mon petit déjeuner, Jean-Luc plie bagages pour son retour au Saguenay. Il a des affaires à régler. Aussitôt parti pour le bateau de 8h00, je commence le travail. Le soleil est très présent et il fait chaud entre les deux jumelles.

Je pose l'isolant rigide sur le mur extérieur de la porte de ma tour. Ensuite, je pose la membrane coupe-vent sur le mur extérieur de la cuisine. Cela étant fait , je peux commencer la construction proprement dite de la dite galerie.

Les pieux sont vissés jusqu'au sol et le mur de la porte est isolé

Je commence par visser une lambourde sur le bas du mur de la cuisine afin d'appuyer les 2 x 6  qui formeront la structure du plancher. Ensuite, je fais un calcul de la longueur de ces 2 x 6 afin d'arriver à un nombre entier de planches qui les recouvriront. Malheur, je m'aperçois que je n'ai pas commandé les 2 x 6. Je téléphone chez BMR et c'est Geneviève qui prend ma commande. Je lui demande une livraison le plus tôt possible. Moins d'une heure après, j'avais le matériel.

Je marque la position des 2 x 6 sur la lambourde et sur le 2 x 8 qui servira de poutre. Je place un morceau de bois temporaire pour supporter le  2 x 8. Je coupe les 2 x 6 et les pose. Je pose une lambourde sur chacun des murs des portes en la fixant sur un contreplaqué vissé au mur. Je peux compléter le pourtour et le reste des 2 x 6.

Les lambourdes posées, la structure prend forme

La structure est prête pour les planches du plancher

Je commence la pose des planches 5/4 (qui sont des planches de 1 1/4 po d'épaisseur mais qui mesurent véritablement 1 1/8 po). À la fin de la journée, j'ai environ 1/3 de la surface de couverte. Je pose les deux limons de l'escalier de façon temporaire et dépose les marches sans les visser. Attention de ne pas mettre le pied à la mauvaise place.

Le plancher n'est pas complété, attention.

Il y a environ 1/3 de fait

J'arrête le travail pour poser des pédales sur mon vélo et aller faire le tour de l'île. Malheureusement, les pédales que j'ai achetées n'ont pas la bonne dimension. Devant ce moment de découragement, je m'ouvre une tite bière.

Après le souper, je vais prendre une bonne marche. La mer s'est endimanchée pour l'occasion (lorsque la mer est haute, les gens de l'île (les marsoins) disent qu'elle s'est endimanchée). C'était une parenthèse double.

Après mes ablutions, je file au cinéma campeur et je m'endors avant que le jour ne se termine.

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Comment peut-on dormir autant? En tout cas, le réveil est agréable. Le soleil est déjà là et le ciel est chaud. Je suis en train ce matin. Un café bodum, un sandwich aux œufs et un brossage de dents, me voilà dès 7h30 à poser les planches 5/4. Tout va super bien. La voisine vient faire jasette, j'arrose les fleurs du frérot et monsieur le voisin vient travailler son terrain au tracteur. C'est agréable d'entendre le ronron du diesel et la herse qui déchiquette la terre. Il poussera de l'avoine à ce qu'on dit. Il y aura du porridge pour tout le monde. Moi je laisse ma part aux cochons.

Le voisin et son avoine en devenir

Je pose le 2 x 10 qui fait le tour de la galerie et qui ajoute à la structure. Il ne faudrait pas que la galerie fasse des vagues. En plus ça fait une belle finition.

Je pose les limons de l'escalier de façon permanente bien au niveau. Je creuse la terre afin d'enlever la pelouse sous la base de l'escalier et remplis avec du sable de plage (il y a beaucoup de galets et de varech dans celle de l'île). Je visse les marches qui n'est pas un travail facile. Les vis sont toutes dans des recoins difficiles d'accès. Finalement, tout est complété. Tout? Non. Il faut fabriquer une rampe afin que mon vieux frère puisse s'y appuyer lorsqu'il arrivera avec son sceau d'eau puisée dans le puits. Et puis, il y a les fêtards qui pourront y prendre appui. Avec quelques bouts de 2 x 4 coupés à 36 degrés (arc tangente de 7,5 de contremarche et 10,5 de marche) je réussis à fabriquer une rampe solide et on pourra s'y fier. C'est temporaire car il faudra la reprendre lorsque le garde de la galerie sera choisi.

La galerie est terminée, la rampe est solide

Avec ses dimensions de 8 pieds par 14 pieds, la galerie peut s'appeler patio.

Pour terminer la journée, je pose des fourrures sur le pourtour de la porte et j'installe la porte de façon permanente.Je prépare le souper qui cuit pendant que je déguste une bonne bière bien assis sur ma galerie.

La tite frette

À la prochaine.