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2013-11-02-Notre maison à l'Isle-aux-Coudres-La construction des murs

Encore une fois, je me suis préparé pendant la fin de semaine pour me rendre à l’Île. Le temps froid et les chutes de neige dans le parc des Laurentides m’ont décidé à mettre les pneus d’hiver sur l’Echo. Ce fut une excellente idée comme vous allez le constater plus loin dans ces lignes.

 

J’ai retardé mon départ à mardi car j’avais beaucoup de choses à faire à la maison : passer l’aspirateur, laver le plancher, faire le ménage de la douche, fendre du bois, installer un aspirateur central, me laver les cheveux, me faires les ongles, etc.

 

Mardi matin à 6h45, le départ est donné. Il fait noir et c’est -2 degrés. Arrivé en haut de la côte du boulevard St-Paul, il y a congestion. La route est couverte de glace noire et ça patine. Les camionnettes ne réussissent pas à monter et se rangent sur le côté. Par chance que j’ai des Michelin Ice. J’essaie de ne pas arrêter car je ne repartirai plus. Je réussis à gagner le dessus de la côte. Là, les policiers empêchent les autos de descendre car il y a eu un accident et c’est trop glissant. Je réussis à me rendre sur l’autoroute et enfin je file vers La Baie.

 

Tout va bien jusqu’au parc de La Galette. Mais en montant les montagnes, la température devient hivernale. La chaussée est recouverte de neige blanche. Il neige à plein ciel. La visibilité est réduite. Je conduis plus lentement et prend les virages les dents serrées. Je rencontre le camion de déneigement. Vive l’hiver! À quelques kilomètres de St-Urbain, le soleil apparait, i n’y a plus de trace de l’hiver.

 

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Le parc de La Galette sous la neige

 

J’arrive au traversier à 9h10. Il fait beau soleil et le traversier est à mi-chemin. Encore une fois, il fait beau et je salue St-Joseph-de-la-Rive.

 

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Au revoir, continent!

 

Mardi, jour 11

 

J’arrive à 10 h et je vais saluer Gisèle, la voisine et je commence le chantier à 10h30. Je pose les poteaux qui manquaient et fait les derniers ajustements de nivelage.

 

Je visse encore deux pieux pour la salle d’eau de la deuxième section. Je construis le carré du plancher, toujours de la même manière : madriers, lambourdes, solives, je nivelle et ajuste l’équerrage.

 

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La salle d'eau de la deuxième section

 

Je recouvre tout le plancher de coupe-vapeur et commence l’installation du contreplaqué. Il fait froid et le vent est fort. Je me dépêche de placer toutes les feuilles de contreplaqué avec quelques vis. Je complèterai le vissage demain.

 

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La pose du contreplaqué, un peu complexe mais c'est pour la rigidité

 

À 17h00, j’arrête, le soleil est trop bas et je suis gelé.

 

J’emprunte Moka, le chien de Gisèle la voisine et je vais faire un exercice de réchauffement. Le chien est tout heureux de courir et moi je me réchauffe. Je ne vais pas loin car j’ai hâte de finir la journée.

 

Je soupe légèrement et je vais lire dans l’Astrordinaire.

 

Mercredi, jour 12

 

Ce matin, il fait vraiment froid. C’est gelé partout. Je prépare mon déjeuner vers 7 h. Je fais le tour du chantier en prenant mon café. J’enfile mon habit de motoneige et termine le vissage de toutes les feuilles de contreplaqué. Je complète toutes les petites sections et à la fin, il me manque deux feuilles. C’est normal, car on a agrandi d’une salle d’eau. Je commanderai plus tard.

 

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Manque de contreplaqué

 

À midi, intermède pour aller arroser les fougères de Gisèle, la voisine. Je profite de la pause pour manger un peu. Ensuite, je commence la construction des murs. Je sors mes plans et les agrafe directement sur le plancher qui me sert de zone de travail.

 

Je commence par faire le mur de la porte. Je coupe les 2 x 4 avec des angles de 22,5 degrés sur ma scie à onglet pour faire la lisse et la sablière. Je coupe les autres à la longueur désirée et j’assemble le tout. Je recouvre de feuilles d’aspénite et je découpe l’ouverture de la porte.

 

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Le mur de la porte et les plans sur le plancher

 

Je répète le même stratagème pour faire un mur avec fenêtre. Il y en a quatre comme ça. À la fin de la journée, j’ai deux murs de faits sur les douze que j’ai à faire.

 

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Un mur avec fenêtre

 

Il fait plus chaud ce soir. Le soleil se couche et je n’ai pas la morve au nez.

 

Jeudi, jour 13

 

Pendant la nuit, j’ai eu la accompagnie de milliers d’étoiles. La journée devrait être magnifique. Le froid est toujours présent. Le jour se lève et je peux contempler très bien la barre du jour et le lever de soleil. Tant mieux!

 

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La barre du jour

 

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Le lever de soleil

 

Après mon petit déjeuner, je m’active à la construction des murs. Je réussis à en faire deux de plus avant le diner, avant de manquer de vis. Je fais une pause et me rends chez BMR pour y acheter deux boîtes de vis. À mon retour, je mange un peu et reprends la construction.

 

Je reçois la visite de Bruno Bouchard. Il est venu faire un travail pour Gisèle, la voisine, et il n’a pu s’empêcher de satisfaire sa curiosité. Il s’approche et me félicite pour ce beau travail. Il s’informe sur la construction et il est très heureux de voir des gens s’établir sur l’Île. Il est très gentil et me remercie du temps que je lui consacre.

 

Je termine le mur avec l’ouverture pour une fenêtre et en fait un autre sans ouverture. C’est plus vite et c’est encourageant car la température a changé. Il commence à pleuvoir. Il est 16 h, un peu tôt pour arrêter mais, sous la pluie, il est difficile de travailler. J'ai six murs de faits sur les douze à faire. Que faire?

 

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Six murs pour un octogone. Chercher l'erreur!

 

Je vais à l’ordinateur vérifier les prévisions de la météo. On annonce 3 à 4 mm de pluie et ce sera la même chose demain matin. Ensuite le vent soufflera en rafale jusqu’à 90 km/h. J’emballe le chantier et fixe la polythène avec des longueurs de bois vissées sur les parois du plancher. Ça devrait résister aux forts vents. Je ramasse le chantier et me prépare à partir par le bateau de 18 h.

 

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Le travail bien emballé contre la pluie et le vent

 

La route est belle mais la visibilité est mauvaise à cause de la pluie et à cause du brouillard dans les montagnes de La Galette. J’arrive chez nous à 20h45 surprenant Hélène sur le point d’aller se coucher.

 

Bonne nuit :)



02/11/2013
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