2015-06-15-Notre maison à l'Isle-aux-Coudres-Le revêtement extérieur manqué

Il y a maintenant deux semaines et demie, j'ai discuté avec BMR pour une commande de revêtement en fibrociment. Nous avions décidé de la couleur Jean-Luc et moi et j'avais demandé une soumission à BMR. J'avais tout bien identifié le produit sur internet et j'ai donc pu parler précisément de ce qu'on voulait commander. On me répond que la livraison est de 10 jours ouvrables ce qui correspond à la visite de Côme et Danyèle, le pur-sang et la madame de la CSST.

Vendredi dernier, les nouvelles de la livraison ne sont pas optimistes. Pendant ce temps, Côme installe sa roulotte de chantier. Il débute le travail le lendemain.

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J'arrive par le bateau de 10h30 et Côme et Jean-Luc sont à la besogne. Avant de poser le revêtement, il faut compléter l'isolation extérieur des murs et poser les fourrures. Je travaille avec Côme mais le dîner est annoncé. Par chance que Côme avait déjà fait plusieurs murs sans moi.

Après le dîner, on termine 3 murs de la salle de bain et devant le dernier mur, soit celui de la cuisine arrière, un sifflet strident se fait entendre à 15h. C'est le signal donné par la madame de la CSST qui déclare la journée de travail terminée pour le pur-sang. Ce pauvre étalon s'est cassé une papatte et il doit récupérer en ne dépassant pas 7 heures de travail par jour plutôt que les 10 qu'il avait coutume de faire.

Alors, on profite du beau temps pour aller faire un tour de vélo. Je répare une crevaison sur le mien et sur le retour, la crevaison revient aussi.

On se rabat sur une petite frette sur le patio avant le souper en famille.

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La journée commence par un ciel nuageux. Mais plus tard, la pluie tombera et en quantité impressionnante. Justement, le travail prévu pour aujourd'hui se fait à l'intérieur, bien à l'abri. Mais avant, il faut terminer le mur extérieur avec les fourrures. À partir de maintenant, le revêtement extérieur peut être posé mais il ne le sera pas cette fois-ci.

Tous les murs extérieurs sont prêts à recevoir le revêtement

La première chose à faire à l'intérieur est la pose du contreplaqué au plafond qui joint toutes les solives du toit. C'est une pièce structurelle et elle est importante. Mais c'est du déjà vu car c'est une copie conforme de la première construction.

La pièce structurelle

Ensuite, nous complétons la crinoline en fixant une pièce de 2 x 4 et du contreplaqué de chaque côté pour soutenir les solives. Ça aussi c'est structurel et même si c'est peu apparent, c'est important pour la solidité de la maison. Je monte sur l'échafaud et Côme coupe les morceaux de bois que j'ai peine à poser tellement il va vite. Pour le ralentir, je lui donne de fausses dimensions et je le chicane en lui disant qu'il s'est trompé. Que je suis méchant.

La madame de la CSST vient fermer le chantier pour le pur sang. Moi je termine la crinoline un quart d'heure plus tard.

La crinoline avec les bonnes dimensions

Et la pluie tombe. On prévoit du soleil pour demain.

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La journée de déluge que nous avons vécue hier a fait place à un ciel bleu complètement ensoleillé. Même si la température est fraîche, les rayons du soleil sont chauds et le café pris sur la galerie a un effet revigorant.

Côme a passé droit, ce matin, alors nous débutons la journée seulement à 7h30.

Côme possède une scie à onglet qui malheureusement n'a plus de frein sur les angles. Je le persuade de réparer ce détail mécanique et après quelques boulons dévissés, nous trouvons le problème. Il est facile à réparer et nous remontons le tout. Côme retrouve sa scie et son sourire (qu'il n'avait pas vraiment perdu).

Je n'ai pas de photo de la scie à onglets mais à la place, je vous présente le campeur à Hélène et à moi.

On l'appelle Libert

Comme nous n'avons pas de matériaux, j'établis un programme avec ce qu'il nous reste. Je propose d'installer la laine minérale au plafond de ma meule (qui est une des deux meules). Le travail consiste à monter sur l'échafaud qui est prolongé d'un banc pour atteindre les 14 pieds de hauteur. Côme reste au niveau du plancher et coupe la laine minérale que je m'empresse d'installer au plafond.

La laine presque toute posée dans le plafond

Un coupeur de laine typique du pays

Pour finir, il faut installer l'isolant rigide de 2 pouces. Nous faisons les mesures et calculs pour reproduire la forme octogonale et malgré des petits incidents de calculs, nous arrivons à recouvrir la laine correctement.

Isolant rigide maintenu par les fourrures

L'heure de la petite frette arrive plus vite que nous l'aurions souhaité car nous n'avons toujours pas de matériaux. Je propose de faire le plafond en gypse dans la meule à Jean-Luc ( qui est l'autre meule des deux meules). Après le dîner, nous partons en F-150 (Adélard) et nous allons chez BMR acheter deux feuilles de gypse. À notre retour, nous entrons l'échafaud dans la meule et j'installe les fourrures que Côme me coupe à 22,5 degrés sur sa scie nouvellement réparée ce qui forme un autre bel octogone.

Un autre octogone et le fil du luminaire

Ensuite, il faut installer le fil électrique qui alimentera le luminaire. Et finalement, nous découpons le gypse pour le poser au plafond en 4 morceaux afin de limiter le poids.

Beau travail, mais il faudra plâtrer

Nous dépassons l'heure limite de la journée de travail et la madame de la CSST qui surveille de près son pur-sang, le gronde abondamment et le soumet au travail léger. Le pauvre est obligé de manier un balai alors que moi je me tape la lourde besogne.

Travailleur hautement qualifié réduit au travaux légers

La madame de la CSST est fière de son coup

La fin de la journée est proclamée et la bière est ouverte. C'est alors que le troisième frère arrive du Saguenay juste à temps pour l'apéro. Il sait vraiment planifier le non travail ce gredin.

Demain sera une petite journée, car les deux sœurs accompagnées de leurs conjoints viennent faire la fête pour voir Danyèle. Les autres ne compteront pas beaucoup. On verra bien.

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Le travail sérieux, ce matin, consiste à terminer l'installation du gypse au sommet du plafond. Je m'acquitte de cette tâche pendant que Côme me déplace l'échafaud sur ses roulettes pour éviter que je ne me promène de haut en bas et de bas en haut.

Maintenant, le travail, quoique moins important, est utile pour le maître des lieux. Hier, Danyèle se disait en nous le disant que ce serait une bonne chose d'avoir une table de pique-nique surtout qu'on attend la visite des deux soeurs. Avec du bois non utilisé et son cerveau tournant à haute vitesse, Côme conçoit et fabrique une table de pique-nique en deux coups de visseuse et trois traits de scie.

La table de pique-nique en devenir

Pendant qu'il tabilise, je m'affaire à concevoir, assisté par ordinateur une "margelle" (comme nous l'a précisé l'érudit de frère Jean-Luc) pour le puits. Je coupe les morceaux de bois avec le fameux angle de 22 1/2 degrés et j'assemble le tout avec les vis vertes. Tout va bien mais le tableur a fini de d'établir son travail et vient me rejoindre pour m'aider. Il dit que ce n'est pas au niveau. Je lui réponds: "ben occupe toi zan".

Ils font bon ménage, n'est-ce-pas?

La margelle, c'est la partie du bas

Avec l'aide de la madame de la CSST aussi, nous sommes trois pour faire le toit. La pauvre madame a menacé d'arrêter le chantier pour présence d'animaux sauvages et dangereux: des couleuvres. Mais nous avons découvert qu'elle avait peur de ces petites bestioles.

Finalement, nous terminons le travail et ramassons les outils pour l'arrivée des deux folles, non scuzez, des deux sœurs. Nous prenons l'apéro sous l'auvent de la roulotte de chantier et Jean-Luc monte la table nouvellement construite pour le dîner.

Les discours simpes fusent, Gisèle s'époumone comme un colibri pendant que Gilberte, complice, se fait verser un autre petit verre de rosé rouge.