pharamen

Maintenant que la nouvelle poutre est en position et que le poteau a disparu, il faut faire la finition. Qui dit finition, dit plâtre, sablage, plâtre, sablage, retouche, tousse, etc. Dans un ballet de truelle et de papier sablé, je vais de la poutre à la chambre des maîtres, du mur du poêle à bois disparu au garde-robe à marcher dedans. Il n'y a rien de plus à dire la dessus.

Maintenant, passons à un secteur sensible: la cuisine. Une cuisine, pour moi, ça sert à faire des repas. Pas pour la madame. C'est beaucoup plus complexe. J'abandonne tout de suite ce débat religieux extrémiste. Je me contente de faire ce qu'il faut pour la madame.

Elle veut un nouvel évier. Pourquoi?

J'y faisais bien la vaisselle dans cet évier

Alors, je démolis le vieux, je découpe et je pose le nouveau. Facile.

Une baignoire avec ça?

Elle veut un lave-vaisselle. Pourquoi pas?

Alors, je démolis une partie du comptoir et découpe un emplacement. Il faut rajuster l'armoire un peu.

Où est-il ce lave-vaisselle?

Je me sauve un peu, histoire de faire la finition des fenêtres du sous-sol.

Avant

Après

Oups, j'oubliais, elle veut un îlot. Je suis chanceux, on fait le compromis d'en faire un avec l'ancien comptoir. Je coupe des céramiques, je coupe du bois, je colle et je laisse ma chérie faire les travaux de peinture.

C'est brillant, n'est-ce-pas?

Ne vas pas laver ton pinceau dans le lave-vaisselle, voyons!

Finalement, elle semble bien contente des rénovations.

Contente? Oui.

Et le mois de février est terminé.