pharamen

Pensiez-vous que lundi prochain, nous aurions un permis ou si nous devions nous pliez à d’autres contraintes? C’était la question qui devait obtenir sa réponse, hier, lundi 7 octobre.

Au tout début de la journée, Jean-Luc téléphone à la municipalité, histoire de s’impliquer et de mettre en marche le système administratif. Il faut anticiper car c’est lundi matin (un p’tit café avec ça ?). La secrétaire le reconnait, ce qui est un bon signe. Elle lui dit qu’elle va parler à monsieur l’inspecteur et le rappellera aussitôt qu’elle a du nouveau.

Comme Jean-Luc doit s’absenter, nous convenons que je prenne le relais et je rappelle vers 10h30, histoire de maintenir la pression et de changer d’interlocuteur. La dame veut bien m’aider mais elle me fait comprendre son impuissance et essai de me faire entrevoir la possibilité que ça puisse retarder encore. Voyez-vous, monsieur l’inspecteur est déjà chez un client et ne revient qu’après le dîner.  Traitera-t-il notre dossier à ce moment ou à la prochaine journée de travail? Cette journée sera lundi prochain et comble de malheur, c’est le congé de l’Action de Grâces.

Mon optimisme passe la ligne vers le pessimisme. Je décide de vivre le moment présent et pour me libérer l’esprit, je vais marcher en forêt. Mon téléphone cellulaire que je tiens dans ma main pour ne pas manquer d’appel se met à vibrer à 14h10. C’est l’arpenteur-géomètre qui m’annonce que le permis de construction a été donné et qu’il ira planter des tiges de fer jeudi matin. Je suis très heureux. Je m’étonne que ce ne soit pas l’inspecteur qui m’appelle mais qu’importe. Mon téléphone vibre encore : c’est Jean-Luc. Je pense lui annoncer la bonne nouvelle mais c’est lui qui le fait. Alors qu’il entrait chez lui, l’inspecteur l’appelait pour lui confirmer que le permis de construction avait été émis.

Et voilà, le projet de construction est démarré. Je retourne en forêt.

Une tuque arabe et feuilles rouges d'érable